Une femme victime d’harcèlement sexuel sur son lieu de travail. Les faits se sont produits au mois de juillet 2024 mais ce n’est que dix mois plus tard, soit vendredi 30 mai que cette habitante de Pointe-aux-Sables, âgée de 49ans est sortie de son mutisme et a porté plainte contre son employeur. Le ministère du Travail a également été mis au courant.
La quadragénaire se souvient du jour où tout a commencé. Son ‘supervisor’ est arrivé sur son lieu de travail complètement ivre aux alentours de 20 heures. Il lui a demandé de se déshabiller et de l’attendre dans le couloir. Il voulait, selon la quadragénaire, avoir des relations sexuelles avec elle. Choquée et humiliée, dit-elle, elle pris la fuite.
Elle a rapporté le cas quelques jours plus tard à un autre ‘supervisor’ mais ce dernier lui a clairement fait comprendre qu’elle ne pourra absolument rien faire contre son supérieur hiérarchique. Finalement, elle a rapporté le cas auprès du HR. Mais encore une fois, sa plainte est tombée dans l’oreille d’un sourd.
Les choses allaient prendre une autre tournure lorsque dix mois plus tard, elle a reçu un appel téléphonique d’un ‘supervisor’ qui lui reproche de ne pas faire son travail correctement. Ce dernier reproche de bavarder souvent avec l’un de ses collègues et ne faisait pas son travail. Pour la quadragénaire, c’était totalement faux. Le supervisor voulait en quelque sorte l’intimider pour acheter son silence.
