L'UNESCO et les organisations consultatives du Comité du patrimoine mondial ont publié de nouvelles orientations pour l'évaluation des impacts des projets susceptibles d'affecter les sites patrimoniaux les plus précieux de la planète. Conçues spécifiquement pour les institutions de gestion du patrimoine, les gouvernements et les développeurs de projets, elles visent à aider à trouver les meilleures solutions possibles pour répondre à la fois aux priorités de conservation et aux besoins de développement.
Au cours des six dernières années, le Comité du patrimoine mondial, l'organe décisionnel composé de 21 États parties, a demandé à 148 biens du patrimoine mondial de réaliser des évaluations d'impact – environ 35 à 45 chaque année.
Cependant, ces évaluations ne suivent pas toujours les meilleures pratiques. Par exemple, elles peuvent ne pas évaluer spécifiquement l’impact sur la valeur universelle exceptionnelle des sites, ou bien elles peuvent commencer après que le projet a été approuvé et que la construction a commencé sans envisager d’autres options.
En conséquence, les valeurs uniques des sites du patrimoine mondial peuvent être gravement endommagées – parfois de manière irréversible. Par exemple, une transformation urbaine majeure entreprise sans mener d’évaluations d’impact sur le patrimoine peut entraîner des dommages au patrimoine tels que des éléments architecturaux, des monuments ou des quartiers historiques.
Les objectifs de l'atelier qui se tiendra à Maurice vise dans ce contexte à former les participants locaux et internationaux à la préparation et à l'examen des évaluations d'impact sur le patrimoine et des évaluations d'impact visuel en leur fournissant un environnement propice favorisant le développement en faveur de la réhabilitation, de la réutilisation et de la valorisation du patrimoine.