La déclaration du président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, estimant que l’inflation reste toujours trop élevée, a suffi pour provoquer une chute des marchés boursiers mondiaux. Malgré un récent ralentissement du taux, cela laisse la porte ouverte à une nouvelle hausse du taux d’intérêt, si nécessaire.
À Wall Street, l’indice industriel Dow Jones a perdu 0,8% alors que l’indice général S&P 500 a reculé de 0,9%. L’indice de haute technologie Nasdaq s’est effrité de 1%.
Lors d’un discours très attendu, le jeudi 19 octobre à l’Economic Club de New York, Jerome Powell a déclaré que « l’inflation demeure trop élevée et les données de quelques mois ne constituent qu’un début d’assurance que l’inflation va diminuer de manière durable vers notre objectif ».
Il souhaite voir davantage de preuves que la tendance à la baisse de l’inflation ou des signes de contraction du marché de l'emploi pour justifier une poursuite de la contraction de la politique monétaire.
Au niveau des entreprises, le cours de Tesla a chuté de 9,3%, après la parution des résultats, inférieurs aux estimations des analystes. En revanche, celui de Netflix a grimpé de 16% après avoir rapporté que le nombre de ses abonnés a augmenté de 11%, en partie en raison d’une répression menée contre le partage de mot de passe.
Dans le monde entier, des investisseurs sont également aux prises avec la hausse des rendements du Trésor américain et avec des craintes que le conflit Israël/Hamas ne dégénère en une crise bien plus grave dans une région riche en pétrole.
Les principales places européennes ont affiché des pertes soutenues après de lourdes chutes des bourses asiatiques, alors que le prix du pétrole est en hausse.