Sorti aux Etats-Unis et en Europe quelques jours avant Halloween, célébré le soir du 31 octobre, Halloween Ends est le treizième long métrage à raconter les méfaits de Michael Myers, le tueur psychopathe, apparu pour la première fois sur grand écran dans le film Halloween : La nuit des masques en 1978. David Gordon Green met ici un point final à la trilogie qu’il avait initié en 2018 avec Halloween et Halloween Kills en 2021. Jamie Lee Curtis reprend le personnage de Laurie Strode, qui la révélé au grand public.
Quatre ans après les événements sanglants d’Halloween Kills, Laurie Strode habite toujours dans la petite ville de Haddonfield avec sa petit-fille Allyson. Elle écrit ses Mémoires mais reste convaincue que Michael Myers ne tardera pas à revenir.
Cet ultime épisode se démarque des autres films par son parti pris très audacieux de se concentrer sur un nouveau personnage, Corey Cunningham, un jeune homme tourmenté qui dans le passé avait provoqué la mort accidentelle du jeune garçon dont il avait la garde. En effet, il faut patienter environ une heure pour voir Michael Myers commettre son premier crime, ce qui, il faut l’avouer risque d’être un peu long pour ses « fans ».
Mais il faut aussi dire qu’après la déception que fut Halloween Kills, ce troisième et dernier volet signé David Gordon Green est une réussite grâce notamment à l’importance qu’il accorde aux personnages et à leurs tourments intérieurs.
Au niveau casting Jamie Lee Curtis est toujours irréprochable, mais la véritable révélation du film est Rohan Campbell. Dans le rôle de Corey il est à fois mystérieux et émouvant. Le côté psychologique prend le pas sur les meurtres sanglants, ce qui ne plaira pas à tous les amateurs de la saga, mais les codes du film d’horreur sont respectés. Beaucoup moins sanglant que le deuxième volet, ce Halloween Ends est plus intimiste et clôt la saga d’une manière émouvante et humaniste.
Halloween Ends : règlements de comptes à Haddonfield
