Allégations de provocation au suicide : un quadragénaire s’est-il donné la mort après avoir été intimidé ?

Quelques jours avant de se donner la mort, le défunt a raconté le calvaire qu’il aurait vécu durant plus d’un mois.
Allégations de provocation au suicide : un quadragénaire s’est-il donné la mort après avoir été intimidé ?

Un homme de 40 ans a été retrouvé pendu au premier étage d’un immeuble qu’il habitait dans un faubourg de la capitale, aux alentours de 22 h, lundi 27 juin 2022. Quelques jours avant de se donner la mort, le défunt a raconté le calvaire qu’il aurait vécu durant plus d’un mois, dans une publication qu’il a faite sur sa page Facebook.

Dans ce post, la présumée victime raconte que l’origine de ses problèmes serait un conflit survenu entre un membre de sa famille et lui et auquel se seraient mêlées des personnes influentes, dont des hauts gradés.

Il raconte, également, qu’il a essayé d’avoir de l’aide durant plusieurs semaines, mais en vain. Des plaintes à la police, justement, contre les injustices qu’il subissait, il n’a eu de cesse de vouloir en consigner, selon lui. Mais sans succès… Il affirme s’être toujours fait rabrouer.

A l’arrivée de la police à son domicile lundi, il avait déjà rendu l’âme après avoir commis l’irréparable. Sur place, deux messages qu’il a pris le soin de graver en anglais sur l’un des murs et dans lesquels on peut lire ceci : « Mon témoignage est publié sur mon compte Facebook et l’autre, étant une note destinée à sa fille.

A ce stade, l’on sait que le corps de la victime a été transféré à la morgue de l’hôpital Jeetoo, après que les membres du Scene of Crime Office (SOCO) aient passé au crible la pièce dans laquelle il a été retrouvé. La police a quant à elle fait mention qu’aucun acte malveillant ne serait pour l’heure à signaler.

Sollicité, un préposé de la cellule de communication de la police a, pour sa part, fait comprendre que puisque la personne est déjà morte, il n'y a ni enquête ou autre.

D’autant plus que malgré des dénonciations écrites et laissées à titre posthume par la ou les victimes, cela est considéré comme étant sans fondement.

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