
La réunion de coordination à mi-parcours de l'Accord régional africain de coopération pour la recherche, le développement et la formation dans le domaine des sciences et technologies nucléaires (AIEA) ont été lancés le lundi 14 novembre à l'hôtel Voilà de Bagatelle et prendront fin le 18 novembre. Cet événement vise à améliorer la qualité de la prestation de radiothérapie dans les pays membres de l'AIEA grâce à des programmes de formation clinique standardisés.
L'événement, est le fruit d'une coopération entre le ministère de la Santé et l'AIEA, qui vise à éduquer les décideurs et à élaborer un plan de travail pour 2023 afin d'ouvrir la voie à un engagement plus régional. Le ministre de la Santé et du bien-être, Kailesh Jagutpal, le professeur adjoint de l'université de Milan, Moura Carrara, le consultant en charge de la radiothérapie au New Cancer Centre, Devi Tanooja Hemoo, et d'autres personnalités étaient présentes à la cérémonie d'ouverture ainsi que 56 personnes de 29 pays membres de l'AIEA participent à la réunion.
Le ministre Jagutpal a souligné dans sa déclaration que Maurice est membre de l'AIEA depuis décembre 1974. Cet organisme fonctionne comme une plateforme intergouvernementale de collaboration scientifique et technique sur l'utilisation pacifique de la technologie et de l'énergie nucléaires dans le monde. Il a souligné que l'AIEA a contribué de manière significative au développement de la médecine nucléaire et de la radiothérapie dans le secteur de la santé par le biais de divers programmes de formation et de renforcement des capacités.
Le ministre a rappelé que la mission d'évaluation d'impact de l'AIEA a eu lieu en décembre 2018 et que les suggestions ont été incluses dans le Programme national de lutte contre le cancer. Elle a aidé Maurice à mettre en place l'hôpital national du cancer, et des spécialistes de l'AIEA se sont rendus à Maurice lors d'un voyage officiel pour discuter de la croissance des services de radiothérapie et de médecine nucléaire. Le ministre a également révélé que l'AIEA a accepté de financer partiellement un scanner TEP/CT, qui sera installé au Centre national du cancer, ainsi que de dispenser une formation aux services de radiothérapie et de médecine nucléaire.
AIEA : la réunion de coordination à mi-parcours se tient du 14 au 18 novembre
PREEYANKAH HURRY