Quatre pays africains seront expulsés de l’accord tombant sous l'African Growth and Opportunity Act (AGOA). C’est ce qu’a déclaré le président américain Joe Biden, lundi 30 octobre, à la Maison-Blanche.
« Conformément à l'article 506A(a)(3)(B) de la Trade Act de 1974, je donne, en avance, un préavis de mon intention de mettre fin à la désignation de la République Centrafricaine, la République gabonaise, le Niger et l’Ouganda en tant que bénéficiaires de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA),
Il a expliqué cette décision, car la République Centrafricaine, la République gabonaise, le Niger et l’Ouganda ne répondent plus aux conditions d'admissibilité, sous l’article 104 de l’AGOA. Il est distinct que République Centrafricaine s'est livrée à des violations graves des droits de l'homme, et n'accomplit pas de réels progrès en matière de la protection des droits internationalement reconnus du travail, l’État de droit et de pluralisme politique.
Le Niger et le gouvernement du Gabon n'ont pas établi de manière explicite ou ne font aucun progrès soutenu pour mettre en place une protection de pluralisme politique et l’État de droit. Pour sa part, le gouvernement ougandais s'est livré à des violations graves des droits de la personne.
« Malgré la collaboration intensive entre les États-Unis et la République Centrafricaine, la République gabonaise, le Niger et l’Ouganda, ces pays ont été incapables de satisfaire les préoccupations des États-Unis concernant les critères d'éligibilité sous l’AGOA », a souligné le président américain.
À partir du 1er janvier 2024, les quatre pays concernés ne pourront plus bénéficier des gains sous l’AGOA. La Maison-Blanche continuera d'évaluer si ces quatre pays répondent à certains critères d'admissibilité de cette loi datant de l’an 2000.
Biden : le non-respect des droits humains entraîne l’expulsion de quatre pays