
Dirige-t-on vers une hausse fatidique de prix des carburants ? En-tout-cas, des analystes de Goldman Sachs Commodities Research (GSCR) s'attendent à ce que les prix du pétrole brut se renforcent en 2024. Le prix du brut Brent pourrait bondir à 107 dollars le baril, l’année prochaine. Ils estiment que le Brent pourrait se négocier à 86 dollars en décembre prochain et à 96 dollars vers la fin de 2024.
Ces observations n’augurent rien de positif pour Maurice où la prochaine réunion du Petroleum Pricing Committee (PPC), prévue en octobre prochain, ne se déroulera pas en toute sérénité.
Au jeudi 7 septembre, le pétrole brut des États-Unis, plus connu comme le West Texas Intermediate (WTI), a perdu une partie de ses gains, soit 0,35% en moins, pour se vendre à 87,23 dollars le baril. Le prix du brut Brent a reculé de 0,22% à 90,40 dollars le baril.
Des prolongements de réduction dans la production pétrolière par la Russie et Arabie saoudite jusqu’à la fin de la présente année, gardent le prix de l’or noir à hauteur de 90 dollars le baril. L’Arabie saoudite compte poursuivre avec sa politique de réduire sa production par 1 million de barils par jour. Son partenaire russe a comprimé sa production par 300 000 barils par jour.
De plus, des perspectives économiques incertaines de la Chine et une possibilité de récession aux États-Unis peuvent toujours peser sur les prix. Ces incertitudes entraînent encore plus de spéculations.
Un autre scénario, présenté par GSCR, peut survenir au cas où neuf des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), ne reviendraient pas sur leur décision, prise en avril dernier, d’abaisser leur production par 1,7 million de barils par jour, le Brent pourrait atteindre 107 dollars, en décembre 2024.