
Dans le cadre de la mise en oeuvre d’une politique pour améliorer l'hétérogénéité génétique de certaines espèces d’oiseaux, quatre olive à œil blanc et neuf perruches (“Echo Parakeet”) ont été relâchés dans la forêt d'Ébène, à Chamarel au cours de la semaine. Cette initiative conjointe du National Parks and Conservation Service (NPCS) et de l'Ebony Forest Ltd a pour objectif de promouvoir la population de ces oiseaux susmentionnés dans la région et en dehors des parcs nationaux.
La population de perruches aux yeux blancs et d'écho est limitée aux zones du parc national des Gorges de la Rivière Noire qui est une réserve naturelle. Il est souligné que l'établissement de nouvelles sous-populations contribuera à minimiser les impacts causés par les calamités naturelles, telles que cyclones, sécheresses, maladies et épidémies qui qui sont susceptibles d’entraîner une diminution drastique d'une seule population, mettant ainsi en péril la survie de l'espèce.
Le relâchement de ces espèces a eu lieu en présence du directeur du National Parks and Conservation Service (NPCS), Kevin Ruhomaun, de la directrice générale d'EFL), Christine Griffiths et du responsable de la conservation de l'EFL, Nicolas Zuel. Kevin Ruhomaun a souligné que la libération des oiseaux s'inscrit dans la continuité du projet à long terme du NPCS visant à restaurer la population de ces espèces en voie de disparition. Il a exprimé son optimisme quant à la libération de plus d'oiseaux pour la prochaine saison.
Pour sa part, Nicolas Zuel a indiqué qu'il y a environ 200 Olive White-eyes et environ 800 Perruches dans le pays. Ces oiseaux, a-t-il ajouté, sont relâchés dans la forêt d'ébène car les prédateurs sont mieux contrôlés dans ce site.
Pour ce qui est de l'Olive White-eye (Zosterops chloronothos) - Oiseau à Lunettes, il est classé en danger critique d'extinction sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature. Cette espèce étant autrefois répandue à Maurice, la population a considérablement diminué, passant de 350 couples en 1975 à seuls 80 couples en 2012. Les principales menaces sont les rats, les macaques, le Bulbul à moustaches rouges ainsi que le Bulbul noir de Maurice qui détruisent les nids.