
La grossesse précoce chez les adolescentes, en particulier chez les collégiennes, est un phénomène qui prends de l’ampleur. Les filles, âgées entre 14 ans et 16 ans, sont les plus vulnérables. La psychologue Azeemah Beeharry parle d’une société qui ne cesse d’évoluer mais dont les valeurs morales sont laissées à la traîne. Azeemah Beeharry souligne qu’outre l’âge de la puberté où les filles et les garçons sont mutuellement attirés envers l’autre, le « dating » est devenu une affaire courante.
Le « dating » à l’époque n’était pas commun et les parents surveillaient leurs enfants, contrairement à maintenant, où il y a une flexibilité entre parents et enfants, explique la psychologue.
L’accessibilité à certains films, qui montrent des adolescents avoir des relations et tomber enceinte, a tendance à influencer certains. Car notre société change, ainsi que leur mode de vie et ils finissent par croire que la vie se déroule ainsi, fait ressortir Azeemah Beeharry. Cette dernière estime que les adolescents ont le choix entre se concentrer davantage sur leurs carrières ou se mettre en relation et tomber enceinte, a souligné la psychologue.
En ce qui concerne le rôle des parents, Azeemah Beeharry explique que les valeurs doivent être cultivées dès le départ aux enfants, car la grossesse précoce ne concerne pas uniquement les filles, mais aussi les garçons. Les parents doivent être un modèle auprès de leurs enfants afin que ces derniers pensent davantage avant de faire des bêtises, a-t-elle ajouté.
La psychologue a aussi soutenu que les adolescents doivent prendre en compte que le plaisir sexuel a des conséquences qui peuvent bouleverser leurs vies. Une adolescente qui devient mère se trouve souvent loin du père de son enfant et ce sont les parents de cette dernière qui doivent en assumer la responsabilité.
Grossesses précoces : le « Dating » aboutit souvent à un accouchement chez les ados