Un traitement adéquat de l'hypertension pourrait éviter 76 millions de décès dans le monde d'ici à 2050, soutient l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Les effets dangereux de l'hypertension artérielle sont mis en évidence dans un nouveau rapport de l'OMS qui considère cette affection comme l'un des principaux facteurs de risque de décès et d'invalidité dans le monde.
Publié ce mardi 19 septembre, le premier rapport de l'OMS sur l'impact mondial de l'hypertension artérielle propose des recommandations sur les moyens de lutter contre ce "tueur silencieux".
Selon le rapport, l'hypertension, définie comme une pression artérielle égale ou supérieure à 140/90 mmHg, touche un adulte sur trois dans le monde. Elle est souvent à l'origine d'un certain nombre d'autres problèmes de santé, notamment les accidents vasculaires cérébraux, les crises cardiaques, l'insuffisance cardiaque et les lésions rénales.
« L'hypertension peut être contrôlée efficacement grâce à des traitements médicamenteux simples et peu coûteux, et pourtant, seule une personne sur cinq réussisse à contrôler son hypertension », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, dans un communiqué de presse.
Selon l'OMS, une augmentation du nombre de personnes traitées efficacement contre l'hypertension jusqu'aux niveaux observés dans les pays les plus performants permettrait d'éviter
76 millions de décès entre 2023 et 2050.
Ces mesures préventives comprennent une alimentation saine, le maintien d'un poids juste, éviter l'alcool et le tabac et la pratique régulière d'une activité physique, précise le rapport. Ces stratégies devraient être mises en œuvre dans des environnements spécifiques tels que les écoles et les lieux de travail afin de promouvoir davantage des choix de vie plus sains. Une autre mesure consiste à réduire l'apport quotidien en sodium. Les apports recommandés en sodium varient d'un pays à l'autre, mais l'OMS recommande moins de 2 000 milligrammes par jour.
Hypertension : 76 millions de décès pourraient être évités d’ici à 2050 avec un traitement approprié selon l’OMS
