Pluies torrentielles : Témoignage de Nitish Hurry, un des planteurs affectés par les intempéries

Suite aux pluies torrentielles, certains planteurs doivent recommencer à zéro.
Pluies torrentielles : Témoignage de Nitish Hurry, un des planteurs affectés par les intempéries

Les pluies torrentielles qui se sont abattues sur le pays ces derniers jours ont durement touché la culture des légumes. Beaucoup de petits planteurs ont vu leurs plantations envahies par les eaux, avec pour conséquence des pertes énormes et une montée en flèche des prix sur les étals des marchés.

Nitish Hurry, habitant la région de Bassin Quatre-Bornes âgé de 38 ans, fait partie de ces milliers de planteurs qui ont vu leurs champs de légumes dévastés lors des grosses pluies de vendredi dernier. « Je cultive une variété de légumes comme le chou, le chou-fleur, le piment, le piment cari et le brocoli et comme le terrain se situe pas très loin de la rivière Bassin, le niveau de l’eau est monté très vite. Plus de 50 % de ma plantation a été détruite », déplore Nitish Hurry. Celui-ci écoule une partie de ses récoltes au marché et une autre à travers un proche qui possède un petit commerce dans la région.

UN DÉSASTRE GÉNÉRALISÉ

Selon l’association de petits planteurs de l’île Maurice, après un premier constat, partout dans le pays les plantations de légumes ont été durement affectées. Soit dans une proportion de 55 à 60 % . Pour Nitish Hurry, qui a repris les rênes du business de ses parents, le travail continue. L’homme ne se décourage pas et il est déjà prêt à se retrousser les manches. « On va attendre quelques jours que la terre absorbe encore l’eau de surface et ensuite, on va reprendre la mise en terre des semences.

« Pour ce qui est des pertes, je n’ai pas encore fait les estimations, mais pour moi les pertes ne se limitent pas au niveau de la production des légumes, car je suis aussi impliqué dans la vente des vêtements à la foire de Quatre-Bornes où est entreposé mon stock », ajoute Nitish Hurry. Là aussi les inondations ont provoqué des dégâts, nous confie le planteur qui, en somme, est prévoyant. Avant même la venue des intempéries, il avait déjà fait l’acquisition d’une nouvelle pompe pour parer à toute éventualité en cas de pluies torrentielles.

Là, il lui faudra reprendre les choses en main pour pouvoir remonter la pente. Comme auront à le faire d’autres planteurs logés à la même enseigne.

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