
14 détenues et deux femmes surveillantes/officiers supérieures ont reçu leurs certificats, ce mercredi 8 novembre, à la Prison Staff Training School de Beau-Bassin, suite à une formation professionnelle en confection de tapis dans le cadre du Rug Mat Project.
Le projet est une initiative de Ciel Textile Ltd en collaboration avec le Mauritius Prison Service. Il s’agit de transformer des déchets industriels en produits de haute qualité. L’objectif est d'autonomiser les femmes détenues en leur permettant d'apprendre un nouveau métier pour une meilleure réadaptation et réinsertion sociale après leur libération.
Présente à la cérémonie, Fazila Jeewa-Daureeawoo, la ministre de l'Intégration sociale, de la Sécurité sociale et de la Solidarité nationale, a souligné que les défis pour les femmes détenues étaient la réinsertion dans la société, ainsi que l'obtention d'un emploi et d'une nouvelle vie hors des murs de la prison. Elle a donc félicité les détenues pour leur attitude positive et leur détermination à acquérir des compétences pertinentes sur lesquelles construire leur vie après la prison.
La ministre Jeewa-Daureeawoo a souligné qu'un bon réseau de soutien était une condition préalable à la réhabilitation et à l'intégration des anciennes prisonnières dans la société. Elle a salué les partenariats public-privé tels que le Rug Mat Project qui encourage les femmes détenues à mener leur vie et à bénéficier d'une sécurité financière de manière honnête après leur libération.
La ministre a souligné l'engagement du gouvernement à œuvrer pour une société inclusive. Elle a insisté sur le fait que cette entreprise nécessiterait la participation du secteur public, des entreprises privées, des organisations non gouvernementales et de la société civile. De son côté, Jaganaden Rungadoo, Commissaire par intérim des prisons, a salué le dévouement des surveillants pénitentiaires. Il a indiqué que les femmes détenues représentaient 5% de la population carcérale totale de 2 425 personnes et que près de la moitié des 139 femmes détenues étaient des étrangères.
Réinsertion sociale : 14 détenues complètent une formation professionnelle