Le deuxième sommet Etats-Unis–Afrique débute ce mardi 13 décembre à Washington. Ce sommet, qui dure trois jours sera l’occasion pour l’administration américaine de réaffirmer ses liens avec le continent africain, après les années Trump et aussi, dans une certaine mesure, contrer les influences de la Chine et de la Russie, deux pays qui ont étendu et grandement renforci leurs aides au développement du continent noir ces dernières années.
En 2014, le premier sommet États-Unis-Afrique était une initiative de l'ancien président Barack Obama. Pour ce deuxième sommet, tous les dirigeants des pays membres de l'Union africaine ont été conviés, sauf les dirigeants de la Guinée, du Mali, du Burkina Faso et du Soudan, suspendus de l'organisation pour cause de coup d'État. Maurice y est représenté par le Premier ministre, Pravind Jugnauth.
Selon les principaux conseillers du président Joe Biden, ce dernier va faire un plaidoyer pour l’inclusion de l’Union Africaine au groupe du G20, qui rassemble 19 des pays les plus avancées au monde, ainsi que l’Union européenne afin de reconnaître mais surtout de consolider le rôle de plus en plus important du continent africain dans l’économie mondiale. Il est bon de rappeler que c’est l’Inde qui assume la présidence du G20 depuis le 1er décembre et que Maurice a été invité comme « Guest Country » par le Premier ministre Narendra Modi, au prochain sommet des dirigeants du G20 à New Delhi en 2023.
Plusieurs dossiers très importants pour Washington comme pour les pays africains seront discutés au sommet Etats-Unis-Afrique comme la sécurité alimentaire et sanitaire, la démocratie et les droits de l’homme et le changement climatique.
Sommet États-Unis-Afrique : objectif relancer les relations entre l’Afrique et les USA
