La guerre entre Israël et le Hamas, qui continue de ravager Gaza, semble loin de connaître un répit. Les espoirs d'une libération des otages israéliens demeurent tout aussi incertains. L'idée d'une trêve, qui impliquerait un échange entre les prisonniers palestiniens détenus par Israël et les otages captifs du Hamas, apparaît de plus en plus chimérique. Les deux camps campent obstinément sur leurs positions respectives.
Le Hamas, dont l'attaque du 7 octobre a été le déclencheur du conflit, exige un retrait intégral des troupes israéliennes. Cependant, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, persiste à affirmer que les forces israéliennes doivent maintenir leur présence le long de la frontière avec Gaza et l'Égypte. Malgré les efforts diplomatiques soutenus des États-Unis, du Qatar et de l'Égypte, les tentatives de médiation visant à instaurer un cessez-le-feu sont jusqu'ici restées lettre morte.
Selon les autorités du Hamas à Gaza, le conflit a déjà fait plus de 40 000 victimes, en grande majorité des femmes et des enfants, d’après les rapports du bureau des droits de l’homme des Nations Unies. L’attaque du Hamas contre Israël, survenue le 7 octobre, a causé la mort de 1 205 personnes, principalement des civils, dont des otages tués en captivité, selon les chiffres officiels israéliens.
La pression internationale en faveur d'un cessez-le-feu s'est intensifiée à la suite de la mort tragique d'Aysenur Ezgi Eygi, une militante turco-américaine de 26 ans, tuée par balle en Cisjordanie occupée alors qu'elle manifestait contre les colonies israéliennes. La famille d’Eygi réclame une enquête indépendante, dénonçant une mort "inutile, illégale et violente" infligée par les forces israéliennes.
Le bureau des droits de l'homme de l'ONU a confirmé qu'Eygi a été abattue d'une "balle dans la tête" par les forces israéliennes. Les États-Unis ont qualifié cette tragédie de "déplorable" et ont exhorté Israël à mener une enquête transparente et approfondie.