Le Bangladesh fait face à des inondations sans précédent. Après les inondations dans l’État du Tripura, dans le nord-est de l’Inde, qui se sont propagées au Bangladesh le 21 août, le gouvernement bangladais accuse l’Inde d’avoir expressément ouvert les vannes du barrage de Dumbur, dans le Tripura.
Dans une déclaration officielle, Nahid Islam, le conseiller en matière d’information et de radiodiffusion du Bangladesh, allègue que « L'Inde a fait preuve d'inhumanité et de non-coopération en ouvrant les barrages sans préavis ». Nahid Islam est l'un des leaders étudiants qui ont mené les manifestations antigouvernementales qui ont conduit à l'éviction de Sheikh Hasina du pouvoir. Dans un autre commentaire sur les réseaux sociaux, il a même accusé l’Inde de « terrorisme de l’eau ».
Il réclame aussi une meilleure gestion des fleuves transfrontaliers. Il demande que le projet Teesta soit retiré de l’Inde et donné à la Chine. Le projet Teesta est le partage de l’eau de la Teesta, longtemps une source de conflit et de tension entre l’Inde et le Bangladesh. À savoir, l’Inde et le Bangladesh partagent 54 fleuves transfrontaliers, dont la Teesta, le Gange ou Padma et le Brahmapoutre ou Jamuna. Le traité de partage de l’eau entre l’Inde et le Bangladesh expire en 2026.
Le ministère indien des Affaires étrangères (MEA) a rejeté les allégations selon lesquelles les inondations au Bangladesh auraient été causées par le barrage de Dumbur, dans le Tripura. Dans un communiqué, le ministère indien des Affaires étrangères (MEA) a publié une déclaration clarifiant les causes des inondations.