Il s'agit d'informations obtenues de la plus grande étude clinique sur l'évolution de la COVID-19 au Royaume-Uni. Selon Dailymail, cette étude réalisée dans le cadre du programme REACT, a testé au hasard 100 000 personnes pendant deux semaines, se terminant le 20 janvier, révélant, au passage, que 4,4 % étaient infectées par la COVID-19.
Omicron a presque complètement remplacé le variant Delta auparavant dominant en Angleterre, selon cette étude. Les experts de l'Imperial College de Londres sur le projet de recherche affirment qu'il s'agit là de la plus grande découverte sur Omicron, en contraste démesuré avec les résultats d'autres enquêtes. L'équipe avance également que la pandémie de COVID-19 au Royaume-Uni commence à se stabiliser après que la vague Omicron se soit rapidement calmée d'elle-même.
L'une des retombées de cette étude à grande échelle indique que 2 315 des 3 582 tests positifs (64,6 %) étaient des personnes ayant déjà été infectées par le COVID-19. 267 autres personnes (7,5%) soupçonnaient d'avoir eu le COVID-19 auparavant, même si leurs cas n'étaient pas confirmés à l'époque.
"Ce que nous voyons, ce sont essentiellement des personnes atteintes de COVID-19 qui l'ont déjà contracté", a déclaré le professeur Paul Elliott, directeur du programme REACT.
« C'est bien possible que graduellement le monde se rapproche d'une fin de la pandémie. Dès que la vague Omicron atténuera, il y aura pendant quelques semaines une immunité globale, soit grâce au vaccin, soit parce que les gens seront immunisés en raison de l'infection », a affirmé à l'AFP, le directeur de l'OMS Europe, Hans Kluge. Cependant, il a rappelé les gestes barrières, la vaccination anti-Covid et, surtout aussi, à la prudence du fait de la versatilité du virus qui, entre-temps, tue encore.
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