Turquie : Le pays ne cesse de compter ses morts alors que l’aide internationale arrive dans le pays

Les tremblements de terre survenus lundi dans le sud de la Turquie et le nord de la Syrie ont fait près de 16 000 victimes.
Turquie : Le pays ne cesse de compter ses morts alors que l’aide internationale arrive dans le pays

Le bilan des victimes s'est alourdi alors que les sauveteurs s'efforçaient de trouver des signes de vie au milieu des décombres des tremblements de terre et des répliques sismiques qui ont dévasté lundi une grande partie de la Turquie et de la Syrie.

les sauveteurs s'efforçaient de trouver des signes de vie au milieu des décombres
les sauveteurs s'efforçaient de trouver des signes de vie au milieu des décombres

L'agence turque de gestion des catastrophes a déclaré que le nombre de morts dans le pays avait dépassé 12 000 ce jeudi matin. Selon l'agence de presse turque Andalou, 12 391 personnes ont été tuées et 62 914 autres ont été blessées. Le ministère syrien de la santé a estimé à plus de 1 200 le nombre de victimes dans les zones tenues par le gouvernement, et au moins 1 400 personnes sont mortes dans le nord-ouest tenu par les rebelles, selon l'organisation bénévole des Casques blancs.

les sauveteurs s'efforçaient de trouver des signes de vie au milieu des décombres
les sauveteurs s'efforçaient de trouver des signes de vie au milieu des décombres

Un volontaire du groupe de secours des Casques blancs, qui opère dans les zones contrôlées par les rebelles dans le nord-ouest de la Syrie, a dans une déclaration à la BBC affirmé, en retenant ses larmes, que le pays a besoin d’aide. « Nous avons besoin que la communauté internationale fasse quelque chose, qu'elle nous aide, qu'elle nous soutienne. Le nord-ouest de la Syrie est désormais une zone sinistrée », a-t-il ajouté.

Alors que les images vidéo de bâtiments en train de s’écrouler font le tour des réseaux sociaux, d’autres images de personnes bloquées sous les débris ou encore des sauveteurs qui arrivent à secourir des personnes restées plusieurs heures sous les murs de leurs propres maisons nous touchent aussi.

Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a pour sa part appelé à une réponse internationale à la crise, affirmant que de nombreuses familles touchées par la catastrophe avaient « déjà un besoin urgent d'aide humanitaire dans des zones où l'accès est difficile ».

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