
Pravind Jugnauth l’a rappelé au Parlement, mardi : son combat contre la drogue est indiscutable. Là où l’opposition cherche à faire du sensationnalisme et donne dans la démagogie, le Premier ministre et son gouvernement continuent à mener une lutte sans merci contre les marchands de mort. Il faut dire que les différentes institutions et autres organisations impliquées dans le combat contre le trafic de drogues et de stupéfiants, telles que la police, la brigade antidrogue, les services de douane, l’ICAC, la FIU, le judiciaire, entre autres, font leur travail avec efficacité, en toute indépendance. Pravind Jugnauth l’a dit : c’est un long combat, qui ne date pas d’hier et son gouvernement fait tout son possible pour protéger notre population contre le fléau de la drogue.
Les députés, quand ils siègent au Parlement, sont protégés par l’immunité parlementaire. Cela implique cependant de grandes responsabilités. Il incombe à tout un chacun de bien se comporter dans l’Hémicycle, selon les règlements en vigueur, les fameux Standing Orders. Toute violation de ce décorum est signalée par le président du Parlement. Le Speaker a donc la responsabilité de veiller à ce que tous les députés, qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition, ne transgressent pas les règlements et font leur travail de parlementaires selon les lois du Parlement. Brandir des photos prises hors de leur contexte n’aide en aucune manière la bonne conduite des débats. Et c’est un couteau à double tranchant…
Gageons qu’on saura beaucoup plus dans les mois à venir sur l’affaire qui retient l’attention ces jours-ci : le cas Franklin. Laissons les institutions concernées faire leur travail en toute sérénité. Blâmer des gens ou des institutions à tort et à travers ne mène à rien. Entre-temps, le gouvernement ne peut gouverner en écoutant des palabres et des on-dit à tout bout de champ. La drogue tue. Il est dommage que certains politiciens en mal de popularité trouvent à faire de la démagogie sur des cas qui touchent beaucoup de Mauriciens personnellement, des cas qui affectent leurs proches et qui font mal.
Ce qui nous fait penser au parcours de ce grand tribun que fut Sir Anerood Jugnauth, qui, s’il était encore parmi nous, aurait eu 93 ans aujourd’hui. SAJ a, durant son long parcours politique, combattu frontalement les trafiquants de drogue. Il fut un « no-nonsense politician », un Premier ministre qui « meant business » et un président de la République exemplaire. Son engagement citoyen ne souffre d’aucune contestation et il est réconfortant pour les Mauriciens de voir que son fils Pravind Jugnauth suit dans les pas de son père, en particulier dans le combat contre la drogue.
La population a eu l’occasion, mardi, lors de la tranche réservée à la PNQ, de voir à quel point la différence est marquante d’une part entre un leader de l’opposition qui semblait perdu dans ses arguments à certains moments et qui ne semblait pas au courant des derniers développements dans l’affaire Franklin et, d’autre part, un Premier ministre sûr de lui et maîtrisant son dossier de main de maître. S’opposer au gouvernement est garanti sous la Constitution. Mais quand l’opposition cherche plus le sensationnalisme qu’autre chose, le travail d’opposant est dévalué. Pas difficile de voir qui est sérieux dans son engagement contre le trafic de drogue et qui ne l’est pas.
Sunil Gohin
CEO de Wazaa FM et d’Inside News
Combat contre la drogue : le sérieux du Premier ministre reste indiscutable