Patriotisme et mauricianisme : comme un seul peuple, une seule nation

Être patriote ne doit pas être pris à la légère. Servir le pays, le soutenir, l’aimer et l’aider dans son développement sont quelques-unes des nombreuses caractéristiques du citoyen mauricien.
Patriotisme et mauricianisme : comme un seul peuple, une seule nation

Ce 24 janvier 2023 est un jour historique pour Maurice : nous détenons désormais le record du monde du plus grand drapeau national flottant humain ! En effet, 6 145 Mauriciens et Mauriciennes, des jeunes surtout, se sont réunis au stade Anjalay, à Belle-Vue, en vue d’établir ce nouveau record mondial, homologué par Guinness World Records. C’est une grande fierté pour tous les Mauriciens.

Et comme ce 24 janvier est aussi la Journée internationale de l’éducation, telle que décrétée par les Nations-unies, l’implication de nos jeunes compatriotes, principalement des collégiens, dans cet exploit est à souligner. Comme le Premier ministre Pravind Jugnauth l’a d’ailleurs mentionné, l’événement est à la hauteur du sens d’appartenance à la patrie et de l’engagement de nos jeunes.

En effet, le patriotisme est bien vivant à Maurice. Cette année, nous allons fêter le 55e anniversaire de notre Indépendance. L’occasion de rappeler aux Mauriciens, surtout les plus jeunes, la valeur du sens d’appartenance au pays. Etre Mauricien, être patriote ne doit pas être pris à la légère. Servir le pays, le soutenir, l’aimer et l’aider dans son développement sont quelques-unes des nombreuses caractéristiques du citoyen mauricien. L’engagement envers la nation, envers le drapeau national, envers la patrie commence dès le plus jeune âge. La famille et l’école sont le berceau de l’enseignement patriotique. Les parents et les enseignants ont un grand rôle à jouer dans l’édification du mauricianisme.

Les paroles de notre hymne nationale doivent être mémorisées comme un mantra par l’ensemble des Mauriciens. Comme un seul peuple, une seule nation nous devons avoir les yeux tournés vers l’avenir tout en vivant notre présent comme il se doit. Non sans pour autant oublier notre passé. C’est pour cela qu’il serait de bon ton que l’histoire du pays, surtout celle des années pré et post-Indépendance, soit enseignée à la jeune génération. Combien de Mauriciens peuvent se targuer de bien connaître l’île Maurice des années 50 et 60, tout comme celle des années 70 et 80 ? Trente ans de cela nous étions en 1993 : nos jeunes connaissent-ils cette partie de l’histoire du pays ?

L’histoire d’un pays est importante. Cela permet à un peuple de connaître ses racines et savoir comment se diriger pour éviter les erreurs du passé. C’est pour cela que l’éducation est primordiale : elle assure la paix, l’harmonie et le développement. Le gouvernement de Pravind Jugnauth prône une éducation inclusive et équitable, où aucun Mauricien n’est laissé de côté. Cela cadre avec le thème choisi cette année par les Nations-unies, pour célébrer l’éducation : « Investir dans l’humain, faire de l’éducation une priorité ».

En faisant le choix d’investir dans la jeunesse mauricienne, le gouvernement veut s’assurer du développement à la fois social et économique du pays pour les années à venir. L’éducation ne se limite pas à un diplôme. Elle va au-delà de l’académique. Si nous voulons garder nos jeunes cerveaux et aider la jeunesse mauricienne à faire progresser le pays, nous devons continuer à investir dans l’éducation. Nous devons fournir à notre jeunesse tous les outils nécessaires à leur épanouissement. Il faut aussi que leur voix soit entendue et qu’ils participent pleinement dans le processus de décision à bien des niveaux. Des gouvernants qui facilitent l’autonomisation des jeunes auront leur entière collaboration. C’est une question de confiance.

Sunil Gohin

CEO de Wazaa FM et d’Inside News

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