Le cri de cœur d’une mère meurtrie à Ramgoolam et Bérenger

Les jours passent, mais la mémoire de Poorbalen et la souffrance de sa mère restent ancrées dans le cœur de ceux qui se battent pour un monde plus juste.
Le cri de cœur d’une mère meurtrie à Ramgoolam et Bérenger
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Rubamanee Pakireepillay est une mère meurtrie, dont l'âme est assombrie par la douleur insupportable de la perte. Depuis la disparition tragique de son fils, Poorbalen, survenue en 2014 à The Vale, son cœur saigne chaque jour un peu plus. À l'âge de 24 ans, ce jeune homme plein de vie a été percuté violemment par une voiture alors qu'il circulait à moto. 

L'homme responsable du décès de Poorbalen n'est autre que le Dr Sandeep Prayag, désormais candidat aux élections générales du 10 novembre 2024 sous la bannière de l’Alliance du Changement dans la circonscription No 7. Mais pour Rubamanee, cet homme représente bien plus que la simple figure d'un élu potentiel ; il incarne l'injustice et la souffrance.

Revenons à ce jour fatidique. Au lieu d'appeler à l'aide pour le jeune motocycliste gisant inerte sur l'asphalte, le Dr Prayag a choisi de fuir ses responsabilités en se rendant à une clinique à Grand-Baie, laissant Poorbalen entre la vie et la mort. À leur arrivée, les policiers n'ont pu que constater l’horreur de la situation : le corps de Poorbalen ne respirait plus. 

Les résultats de l’enquête révéleront que le Dr Prayag était ivre. Un alcootest a révélé qu'il avait 105 mg d'alcool dans le sang. Ironie cruelle :  en 2021, il s’est en sorti avec une amende dérisoire de seulement Rs 50 000, une somme qui ne peut en aucun cas compenser la vie d’un jeune homme plein d’avenir.

Pour Rubamanee, la vie s’est arrêtée ce jour-là, et chaque jour qui passe est une lutte. Elle est anéantie d'apprendre que le Dr Prayag, dans un acte de cynisme, prétend à tort qu'il l'aide financièrement tous les mois pour se racheter de son crime. « Mo pena personn. Mo pe soufer. Get ki li finn fer mo zenfan. Li ale dir partou li donn mwa kass tou le moi. Li pe koz boukou menti. Missie Ramgoolam, missie Berenger. Pas donn sa boug la ticket », implore-t-elle, les larmes aux yeux.

Elle crie son désespoir, son appel désespéré à la justice. Elle espère que Navin Ramgoolam et Paul Bérenger écouteront la douleur d'une mère. Que feront-ils ? Ignoreront-ils les pleurs d’une mère meurtrie au nom d'un intérêt politique ? Ils prônent des changements, mais en soutenant un « menteur », un « criminel », un « irresponsable », ils trahissent les valeurs qu'ils prétendent défendre.

Les jours passent, mais la mémoire de Poorbalen et la souffrance de sa mère restent ancrées dans le cœur de ceux qui se battent pour un monde plus juste.

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