Le ministre du Travail et des Relations industrielles, Reza Uteem, a déclaré jeudi 08 avril que l’avenir du monde du travail dépendra non seulement des innovations technologiques, mais aussi de la manière dont les acteurs collaboreront pour aligner le potentiel humain avec ces avancées. Il s’exprimait lors de l’ouverture de l’atelier « Révolutionner la santé et la sécurité : le rôle de l’IA et de la digitalisation au travail », organisé au siège de la Government Services Employees Association (GSEA) à Beau Bassin. Cet événement, qui s’inscrit dans le cadre de la Journée mondiale pour la sécurité et la santé au travail célébrée chaque 28 avril, a réuni des représentants des ministères, des syndicats et des experts en sécurité au travail.
Dans son intervention, le ministre a souligné l’importance d’une approche collaborative pour accompagner la transformation numérique tout en protégeant les travailleurs. Il a rappelé le rôle essentiel des syndicats dans la défense des droits des employés et réaffirmé la volonté du gouvernement d’étudier leurs propositions pour améliorer leurs conditions de travail. Tout en mettant en avant les avantages des nouvelles technologies, notamment l’intelligence artificielle, il a alerté sur les risques d’une automatisation excessive qui pourrait nuire à la dimension humaine du travail.
Le président de la GSEA a partagé cette vision, affirmant que l’IA peut contribuer à réduire les risques professionnels et faciliter certaines tâches dangereuses, mais que son intégration doit respecter les droits des travailleurs et garantir la sécurité de l’emploi.
