L’Inde a lancé, tôt ce mercredi matin, l’opération Sindoor, une série de frappes aériennes stratégiques visant neuf sites soupçonnés d’abriter des infrastructures terroristes au Pakistan, notamment dans la province du Pendjab et au Cachemire sous administration pakistanaise.
Cette action militaire intervient en réponse à l’attaque meurtrière de Pahalgam, survenue deux semaines auparavant, où des militants du Lashkar-e-Taiba avaient massacré 26 personnes, dont un ressortissant népalais. Face à l’absence de mesures concrètes du Pakistan pour démanteler ces cellules extrémistes, New Delhi a décidé de frapper directement les réseaux responsables, affirmant que ces frappes étaient mesurées, proportionnées et non escalatoires, visant uniquement à neutraliser des menaces actives.
La riposte indienne a provoqué une montée des tensions dans la région, Islamabad dénonçant ces frappes comme un “acte de guerre” et affirmant avoir abattu cinq avions de chasse indiens ainsi qu’un drone. Des échanges de tirs ont éclaté dès le matin le long de la frontière indo-pakistanaise, poussant les populations locales à chercher refuge.
Alors que le Pakistan promet une réponse, l’Inde insiste sur la nécessité de protéger sa souveraineté et ses citoyens face aux menaces transfrontalières, en conformité avec l’appel du Conseil de sécurité des Nations Unies à tenir les responsables du terrorisme comptables de leurs actes.