Un atelier de deux jours sur la mise en œuvre législative de la Convention sur les armes biologiques (BWC) s’est ouvert ce matin à l’hôtel Labourdonnais Waterfront à Port-Louis. L’objectif est d’identifier les lacunes et de renforcer le cadre législatif national de Maurice en conformité avec la BWC. Parmi les participants figurent Ashwamedsing Dinassing, Directeur général des services de santé, Lisa Simirique Singh, Coordinatrice résidente des Nations Unies pour Maurice et les Seychelles, ainsi que des représentants du Canada et du Royaume-Uni.
Dans son discours, Dr Dinassing a souligné l’importance de la BWC en tant que pilier du désarmement mondial et de la non-prolifération. Il a rappelé que Maurice a adhéré à la Convention en 1976, affirmant son engagement envers l’utilisation pacifique des sciences biologiques dans les domaines de la santé, de l’agriculture et de la recherche. Il a également mis en avant les investissements du gouvernement dans les infrastructures de santé publique, les protocoles de biosécurité et les normes de laboratoire, ainsi que l’adoption de la loi sur la Convention des armes biologiques et des toxines en 2004.
Face aux risques biologiques accrus liés au tourisme, aux travailleurs étrangers et au commerce international, il a insisté sur la nécessité de renforcer la biosécurité aux frontières et de développer un cadre législatif robuste pour criminaliser l’usage abusif des agents biologiques. Lisa Simirique Singh a, quant à elle, salué le rôle de Maurice dans la mise en œuvre de la BWC, soulignant son importance pour la paix et le désarmement mondial, et exprimant son souhait de renforcer la collaboration avec le pays.