Selon le journal The Express, une vive controverse politique secoue le Royaume-Uni, le gouvernement britannique a confirmé que les États-Unis ne contribueront pas au financement de l’accord de souveraineté sur l’archipel des Chagos, signé avec Maurice. Le ministre Stephen Doughty a précisé à la Chambre des communes que Washington ne paiera « pas un sou », bien que les États-Unis bénéficient d’un usage militaire partagé de la base stratégique de Diego Garcia.
L’opposition conservatrice dénonce un « abandon stratégique » financé exclusivement par les contribuables britanniques, avec une facture estimée à plus de £30 milliards sur près d’un siècle. Ce montant inclut des versements annuels à Maurice, un fonds pour les Chagossiens et des ajustements liés à l’inflation. Le député James Cartlidge qualifie l’accord de « capitulation » et appelle à un réexamen immédiat.
Toujours selon The Express, des inquiétudes géopolitiques émergent, alors que la Chine renforce ses liens avec Maurice, certains observateurs redoutent une perte d’influence occidentale dans l’océan Indien. Un point sensible du traité concerne l’obligation pour Londres de notifier Maurice avant toute opération militaire depuis Diego Garcia, ce qui pourrait affecter l’efficacité de la coopération stratégique entre le Royaume-Uni et les États-Unis.