La décision du Premier ministre de maintenir le relèvement progressif de l’âge de la pension à 65 ans, tout en introduisant un soutien ciblé pour les plus vulnérables, suscite une vive contestation syndicale. Deepak Benydin, porte-parole de la confédération syndicale, estime que cette réforme menace le modèle de l’État-providence et pourrait aggraver les difficultés économiques des retraités. Reeaz Chuttoo dénonce une forme d’humiliation sociale liée au ciblage, craignant une fracture entre les bénéficiaires et les exclus. Les syndicats insistent sur le caractère universel de la pension, qu’ils considèrent comme un droit fondamental et non une aide conditionnée.
Face à cette réforme, les représentants syndicaux alertent sur les risques de marginalisation et de précarité pour une partie de la population. Atma Shanto appelle à préserver la dignité des personnes âgées et à éviter toute discrimination liée aux critères de revenu. Une mobilisation est en cours : une pétition circule et une réunion de concertation est prévue pour définir une stratégie commune. Les syndicats réclament le maintien de la pension à 60 ans pour tous, et appellent à l’unité pour contrer ce qu’ils qualifient de démantèlement du Welfare State