La Confédération des travailleurs des secteurs privé et public (CTSP) a réuni plus de 350 participants, dont des représentants d’écoles pré-primaires privées, lors d’une réunion de concertation organisée à Rose-Hill. Au cœur des échanges : la fiabilité des contrats liant ces établissements au ministère de l’Éducation, dans un contexte marqué par la réforme budgétaire prévue pour janvier 2026. Le syndicat s’interroge sur la portée réelle de ces accords, alors que plusieurs écoles opérant sous le régime Grant-In-Aid (GIA) dénoncent un manque de clarté sur le recrutement du personnel et la pérennité du financement.
Avec des frais de scolarité pouvant atteindre Rs 17 110 par mois, de nombreuses familles peinent à suivre, tandis que le risque de fermeture d’écoles privées fait craindre une saturation des établissements publics. La CTSP alerte sur les conséquences pour les enfants, les parents et les travailleurs du secteur. Le dossier a été évoqué au Conseil des ministres, et le ministère prévoit une série de rencontres avec les managers et les syndicats.
Une équipe technique travaille actuellement sur un rapport destiné à éclairer les décisions à venir, alors que la nouvelle mesure budgétaire prévoit une allocation fixe de Rs 2 750 par enfant, censée couvrir à la fois les frais de fonctionnement et les salaires. Cette réforme suscite déjà de vives inquiétudes dans le milieu éducatif.