Un homme de 47 ans, d’origine marocaine, sera jugé en comparution immédiate ce vendredi 8 août pour avoir allumé une cigarette à l’aide de la flamme du Soldat inconnu, sous l’Arc de Triomphe à Paris. Filmé en train d’enjamber les chaînes de sécurité, marcher sur la sépulture et s’accroupir pour allumer sa cigarette, son geste a provoqué une vague d’indignation sur les réseaux sociaux et dans les sphères politiques. Le parquet de Paris le poursuit pour violation de sépulture, tombeau ou monument à la mémoire des morts, une infraction passible d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende.
Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a qualifié l’acte de « misérable » et a annoncé le retrait du titre de séjour de l’individu, déjà connu des services de police avec 21 mentions au fichier des antécédents judiciaires. Patricia Mirallès, ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens Combattants, a dénoncé une « insulte à nos morts, à notre histoire, à notre Nation ». Ce scandale relance le débat sur le respect des lieux de mémoire et la nécessité de sanctions exemplaires face aux profanations.