La National Agency for Drug Control (NADC) a présenté sa stratégie nationale de lutte contre la toxicomanie et le trafic de stupéfiants lors d’une conférence de presse aux Docks à Port-Louis, à l’issue de sa première réunion du conseil d’administration. Le président Samioullah Lauthan et le directeur général Dr Fayzal Sulliman ont détaillé le cadre opérationnel de l’agence, placée sous l’autorité de la National Drug Control Commission présidée par le Premier ministre. Cette instance composée de 16 ministres agit comme un mini-Cabinet dédié à la politique antidrogue. Deux lignes téléphoniques ont été mises en place, l’une pour les signalements confidentiels et l’autre pour l’accompagnement des familles en détresse. L’accent est mis sur une approche fondée sur l’empathie, la prévention et le soutien durable, avec un appel à la mobilisation des médias dans la campagne de sensibilisation.
Le Dr Sulliman a précisé que la NADC adopte une approche intégrée couvrant la prévention, le traitement, la réhabilitation, la réduction des risques liés au VIH et au sida ainsi que la coordination des forces de l’ordre. L’agence est structurée en divisions spécialisées appuyées par des groupes techniques réunissant ONG, société civile et partenaires institutionnels. Elle s’appuie sur un système de surveillance en temps réel et sur une clause de protection des lanceurs d’alerte garantissant la sécurité des signalements effectués de bonne foi. L’objectif est clair, bâtir une réponse nationale cohérente, inclusive et fondée sur des données probantes pour faire face aux défis sanitaires, sécuritaires et sociaux liés aux drogues.