La finale de la Vuelta, équivalent espagnol du Tour de France, a été brutalement interrompue dimanche soir à Madrid en raison de heurts entre les forces de l’ordre et des manifestants pro-palestiniens. Brandissant des drapeaux et des banderoles anti-israéliennes, les protestataires ont bloqué une partie du circuit final, jetant des barrières sur la route et contraignant les cyclistes à s’arrêter. Malgré une tentative de reprise, la course a été définitivement suspendue alors que les organisateurs et les autorités tentaient de gérer la situation.
Cette édition de la Vuelta, qui rassemble plus de 180 coureurs sur 3 100 km, s’est transformée en terrain de tensions diplomatiques. Les protestations visaient notamment la présence de l’équipe israélienne Premier Tech, dont les maillots ont été modifiés en cours de compétition. Plus de 1 500 policiers, dont des unités à cheval et en tenue anti-émeute, avaient été mobilisés pour encadrer les 6 000 manifestants attendus. Depuis le début de la course, six étapes ont été perturbées, illustrant le climat tendu autour du conflit israélo-palestinien et la position critique du gouvernement espagnol à l’égard de l’intervention militaire à Gaza.
