La transformation et la modernisation des normes des statistiques ne peuvent pas être renversées, mais doivent être poursuivies pour répondre à la demande des données découlant de l’Agenda 2030 des Nations Unies et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine. C’est ce qu’a souligné Renganaden Padayachy, ministre des Finances et de la Planification et du développement économique.
Il intervenait lors d'un récent d’un atelier de travail organisé par Statistics Mauritius, à Balaclava, dans le contexte de la Journée africaine de la statistique, célébrée chaque 18 novembre. Le thème de cette année est consacré à la modernisation des écosystèmes des données afin d’accélérer la mise en œuvre de la Zone libre-échange continentale africaine (Zlecaf) et l’usage des statistiques et des données massives officielles dans la transformation économique et le développement durable du continent.
« Le thème de cette année a été choisi afin de susciter une prise de conscience parmi les décideurs, les partenaires techniques et financiers, les producteurs de données, les chargés de recherche et le public sur l’importance des statistiques et des données massives officielles pour favoriser la réalisation de la Zlecaf et faciliter des échanges à l'intérieur du continent», a déclaré le ministre.
Il a fait remarquer que la Zlecaf est un projet clé de l’Agenda 2063, avec pour objectif principal de créer un marché africain unique qui sera soutenu par la libre circulation des personnes, des capitaux et des investissements.
« Cela représente une véritable opportunité pour les pays africains, car elle peut aider environ 30 millions de personnes de sortir de la pauvreté extrême et de soulager 68 millions de travailleurs à faible revenu, tout en stimulant les activités économiques et la création d’emplois », a ajouté Renganaden Padayachy.
