Stephan Toussaint, le ministre de l'Autonomisation de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, a insisté sur la nécessité de former une nouvelle génération d'animateurs de jeunesse qui joueront le rôle de mentors et de modèles pour les jeunes, en répondant à leurs besoins évolutifs et aux défis de la société contemporaine.
C’était le lundi 27 mai lors du lancement, par l'Université de Maurice (UoM), en collaboration avec le Commonwealth, d’un Programme de formation au travail des jeunes destiné aux animateurs et responsables du National Youth Council (NYC) et du Mauritius Recreation Council (MRC), deux entités relevant du ministère de l'Autonomisation de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs.
Le programme, qui vise à améliorer la compréhension des travailleurs de jeunesse dans un cadre global et à renforcer leur capacité à faciliter le développement de la jeunesse, s'adresse également aux membres du Conseil régional de la jeunesse et aux fonctionnaires de la Commission de la jeunesse de Rodrigues. Avec 91 candidats inscrits, le programme s'étend sur 10 à 12 semaines et comprend deux modules : YDW 3001 - Travailler avec les jeunes, et YDW 2007 - Jeunesse et développement durable.
Dans son discours, le ministre Stephan Toussaint a souligné l'importance de l'introduction de la formation au travail de jeunesse à Maurice, qui marque une étape cruciale dans le développement social de la nation. Il a en outre souligné l'augmentation significative du besoin d'animateurs de jeunesse dévoués en raison des changements sociétaux qui créent un vide dans l'orientation des jeunes d'aujourd'hui, contrairement au passé où les environnements familiaux et éducatifs offraient un soutien substantiel.
S'adressant aux jeunes présents, le ministre a rappelé le rôle crucial qu'ils jouent en guidant leurs camarades vers une voie positive, ajoutant que l'importance du travail de jeunesse avait été soulignée lors de la réunion des ministres de la jeunesse du Commonwealth qui s'est tenue à Londres l'année dernière.
Pour sa part, le Vice-chancelier de l'UoM, le professeur Sanjeev K. Sobhee, a indiqué que ce programme, qui vise à combler les lacunes en matière de compétences des formateurs et des praticiens, est conforme à l'engagement de l'UoM en faveur de la responsabilité sociale et du service à la communauté. Cette initiative s'inscrit également dans le cadre de la priorité accordée par l'université à la durabilité et à l'intégration de l'objectif de développement durable n° 4, qui vise à assurer l'égalité d'accès à la formation professionnelle et à réaliser l'accès universel à l'enseignement supérieur, a-t-il ajouté.
