Cancer du sein : Un médicament utilisé comme option préventive réduit le risque de la maladie de près de 50 %

L'anastrozole n'est pas breveté, ce qui signifie que le médicament peut être distribué à un prix relativement bas.
Cancer du sein : Un médicament utilisé comme option préventive réduit le risque de la maladie de près de 50 %

Des dizaines de milliers de femmes en Angleterre pourraient bénéficier d'un médicament qui aide à prévenir le cancer du sein. L'anastrozole, utilisé depuis de nombreuses années pour traiter la maladie, est désormais autorisé comme option préventive.

Des essais récents montrent que le médicament peut réduire l'incidence du cancer du sein de près de 50 % chez les femmes ménopausées présentant un risque modéré ou élevé de la maladie.

Les organisations caritatives ont déclaré qu'il s'agissait d'un « grand pas en avant » pour les femmes ayant des antécédents familiaux importants de cancer. On estime à 289 000 le nombre de femmes susceptibles de profiter de ce médicament. Cela pourrait permettre d'éviter 2 000 cas de cancer du sein en Angleterre, selon le NHS England, ce qui permettrait au service de santé d'économiser 15 millions de livres sterling en coûts de traitement.

L'anastrozole n'est pas breveté, ce qui signifie que plusieurs sociétés peuvent le fabriquer et que le médicament peut être distribué à un prix relativement bas. D'abord recommandé comme option préventive par la National Institute for Health and Care Excellence en 2017, son utilisation de cette manière a maintenant été autorisée par la Medicines and Healthcare products Regulatory Agency dans le cadre du programme de réaffectation des médicaments du NHS England.

Le programme de réaffectation des médicaments, mis en place en 2021, s'appuie sur l'innovation en matière de réaffectation des médicaments observée lors de la pandémie de COVID-19, qui a vu le tocilizumab, un médicament contre l'arthrite, et la dexaméthasone, un stéroïde largement disponible, être réaffectés en tant que traitements contre le COVID-19.

La directrice générale du NHS, Amanda Pritchard, est enthousiaste : « Il est fantastique, dit-elle, que cette option vitale de réduction des risques puisse maintenant aider des milliers de femmes et leurs familles à éviter la détresse d'un diagnostic de cancer du sein. Permettre à davantage de femmes de vivre en meilleure santé, sans cancer du sein, est vraiment remarquable, et nous espérons que l'autorisation de l'anastrozole pour une nouvelle utilisation aujourd'hui représente la première étape pour garantir que cette option de réduction des risques soit accessible à toutes celles qui pourraient en bénéficier. »

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