En ce vendredi 1er décembre 2023, le monde entier observe la Journée mondiale de lutte contre le sida. Cette journée est célébrée cette année sur le thème Confier le leadership aux communautés. A Maurice, aussi, les ONG et les autorités engagées, organisent des manifestations pour informer, mais aussi et surtout pour sensibiliser le grand public sur les moyens préventifs, les traitements disponibles et de la prise en charge du virus d’immunodéficience humaine VIH/Sida.
L’ONG PILS (Prévention Information Lutte contre le Sida) a choisi d’inviter une pléiade d’artistes (plasticiens, photographes, danseurs, make-up artists…), ce 1er décembre dans un « safe space » privé afin de permettre aux personnes infectées et affectées par le VIH de s’exprimer sur leurs expériences par des mots, des couleurs et des mouvements. Pour cet événement, PILS a invité l’artiste, écrivain et producteur américain Todd Lanier Lester, qui milite pour les personnes touchées par le VIH aux Etats-Unis et au Brésil.
Lors de cette journée, l’accent est mis sur la stigmatisation qui reste, selon Annette Ebsen Treebhobun, directrice executive de PILS, l’un « des obstacles majeurs dans la lutte contre le VIH à Maurice jusqu’aujourd’hui.»
PILS a aussi lancé depuis quelques mois une campagne de sensibilisation sur le thème VIH touzour la : Protez twa, Teste twa, Inform Twa. Pour rappel, selon les chiffres officiels datant de décembre 2022, les nouveaux cas testés positifs s’établissent comme suit : 2018-382 cas, 2019-374 cas, 2020-318 cas, 2021-327 cas et 2022-391 cas. La majorité des nouvelles infections concerne les hétérosexuels, âgés de 15 à 54 ans avec une vulnérabilité accrue chez les 25 à 39 ans. Selon Jacques Achille, directeur de la communication stratégique chez PILS, « la majorité des nouveaux cas d’aujourd’hui concerne principalement les personnes hétérosexuels qui ont des relations non protégées en ne prenant pas les précautions basiques alors qu’il y a quelques années de cela la contamination se faisait principalement par le partage des seringues par les usagers de drogue. Cela s’explique par la prise de risques des hétéros pour les relations non protégées avec les méthodes classiques, telles que l’utilisation du préservatif, l’abstinence ou la fidélité.»
A la lumière des chiffres officiels, depuis 1987, il y a eu 8 831 cas enregistrés de cas de Sida à Maurice après des tests en laboratoire, mais selon une étude de plusieurs institutions internationales, il y a actuellement à Maurice plus de 14 000 personnes qui vivent avec le virus du VIH. « Ça veut dire qu’il y a la moitié de personnes infectées qui ne connaissent pas leur situation sérologique, souligne Jacques Achille, et ces personnes bien malgré eux peuvent contribuer à propager le VIH à Maurice.»
Il faut savoir qu’aujourd’hui toute personne testée positive a accès à un traitement médical gratuit lui permettant de préserver sa santé, de mener une vie normale et de voir sa charge virale devenir indétectable. A ce stade, la personne ne transmet plus le virus même dans le cadre de rapports non-protégés.Le monde entier observe la Journée mondiale de lutte contre le sida. Cette journée sera célébrée cette année sur le thème « Confier le leadership aux communautés ». A Maurice aussi, les ONG et les autorités engagées, organisent des manifestations pour informer, mais aussi et surtout pour sensibiliser le grand public sur les moyens préventifs, les traitements disponibles et de la prise en charge du virus d’immunodéficience humaine VIH/Sida.
L’ONG PILS (Prévention Information Lutte contre le Sida) a choisi d’inviter des artistes (plasticiens, photographes, danseurs, make-up artists) le 1er décembre dans un « safe space » privé afin de permettre aux personnes infectées et affectés par le VIH de s’exprimer sur leurs expériences par des mots, des couleurs et des mouvements.
Pour cet événement PILS a invité l’artiste, écrivain et producteur américain Todd Lanier Lester, qui milite pour les personnes touchées par le VIH aux Etats-Unis et au Brésil. Lors de cette journée, l’accent sera mis sur la stigmatisation qui reste, selon Annette Ebsen Treebhobun, directrice executive de PILS, l’un « des obstacles majeurs dans la lutte contre le VIH à Maurice jusqu’aujourd’hui. »
PILS a aussi lancé depuis quelques mois une campagne de sensibilisation sur le thème « VIH touzour la : Protez twa, Teste twa, Inform Twa ». Pour rappel, selon les chiffres officiels datant de décembre 2022, les nouveaux cas testés positifs s’établissent comme suit : 2018-382 cas, 2019-374 cas, 2020-318 cas, 2021-327 cas et 2022-391 cas.
La majorité des nouvelles infections concerne les hétérosexuels âgés de 15 à 54 ans avec une vulnérabilité accrue chez les 25 à 39 ans. Selon Jacques Achille, directeur de la communication stratégique chez PILS, « la majorité des nouveau cas d’aujourd’hui concerne principalement les personnes hétérosexuels qui ont des relations non protégées en ne prenant pas les précautions basiques alors qu’il y quelques années de cela la contamination se faisait principalement par le partage des seringues par les usagers de drogue.
Cela s’explique par la prise de risques des hétéros pour les relations non protégées avec les méthodes classiques tels que l’utilisation du préservatif, l’abstinence ou la fidélité.» Il faut savoir que selon les chiffres officiels, depuis 1987, il y a eu 8831 cas enregistrés de cas de Sida à Maurice après tests en laboratoire, mais selon une étude de plusieurs institutions internationales, il y a Maurice actuellement plus de 14 000 personnes qui vivent avec le virus du VIH. « Ca veut dire qu’il y a la moitié de personnes infectées qui ne connaissent pas leur situation sérologique, selon Jacques Achille, et ces personnes bien malgré eux peuvent contribuer à propager le VIH à Maurice.»
Il faut savoir qu’aujourd’hui toute personne testée positive a accès à un traitement médical gratuit lui permettant de préserver sa santé, de mener une vie normale et de voir sa charge virale devenir indétectable. A ce stade, la personne ne transmet plus le virus même dans le cadre de rapports non-protégés.
VIH/SIDA : Les derniers chiffres montrent une augmentation de la contamination chez les hétérosexuels
