« L'implication des femmes dans le secteur des énergies vertes réduira de loin le fossé entre les hommes et les femmes », a déclaré Kalpana Devi Koonjoo-Shah, la ministre de l'Égalité des genres et du Bien-être familial, lors de l'ouverture d'un atelier de renforcement des capacités de trois jours sur "l'égalité des genres et l'autonomisation des femmes dans le secteur des énergies renouvelables (ER)", ce mardi 13 février à Ébène.
La coordinatrice résidente des Nations unies pour Maurice et les Seychelles, Lisa Simrique Singh, était également présente à l'événement. L'atelier est une initiative des trois fonds conjoints SDG, à savoir : ONU Femmes, le Programme des Nations Unies pour l'environnement et l'Organisation des Nations Unies à Maurice et Rodrigues, concernant le renforcement des capacités sur l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes dans le secteur des énergies renouvelables.
Dans son discours, la ministre Koonjoo-Shah a souligné l'importance d'intégrer la dimension de genre dans tous les projets de développement. L'énergie, a-t-elle déclaré, est une composante fondamentale des activités humaines qui influence la productivité, la qualité de vie et le développement socio-économique. Et il existe des disparités entre les sexes en matière d'accès à l'énergie et d'utilisation de l'énergie. Il est indispensable de comprendre et de traiter cette question pour atteindre les objectifs collectifs d'égalité des sexes et de développement durable, a-t-elle souligné.
S'exprimant sur les conditions météorologiques par rapport au changement climatique et l’avènement des cyclones plus violents, elle a souligné que l'impact est très important sur les femmes. L'égalité des sexes et l'autonomisation de toutes les femmes et filles sont primordiales pour faire face aux effets néfastes du changement climatique et faire progresser le développement durable, a affirmé la ministre.
Le Capacity Development Programme, a-t-elle souligné, représente une étape importante vers le renforcement de la position des femmes et des filles dans le secteur des énergies renouvelables par le biais du renforcement de la résilience et de la promotion du dialogue, et de la traduction des engagements en actions tangibles.
Lisa Simrique, pour sa part, a souligné les défis auxquels l'île Maurice est confrontée en tant que petit État insulaire en développement et la nécessité d'exploiter pleinement le potentiel des femmes en tant que ressources clés pour un pays plus sain et plus prospère. L'atelier, a-t-elle dit, mettra en lumière le rôle important des femmes et des filles dans la construction d'une île Maurice plus résiliente et plus durable.
