Dans le cadre de la Convention de Ramsar, les Parties contractantes, voire les signataires, doivent reconnaitre formellement l'archipel des Chagos comme étant partie intégrante du territoire de la République de Maurice. C’est ce qu’a réclamé Maurice à la la 59e réunion du Comité permanent des Parties contractantes (COP) à la Convention sur les zones humides qui s'est tenue en Suisse récemment. De même, Maurice a insisté que la prétendue extension par le Royaume-Uni de la Convention de Ramsar au soi-disant “British Indian Ocean Territory(BIOT)”n'est pas valide.
Last but not least, la République de Maurice a maintenu que le Secrétariat devrait veiller à ce qu'aucune référence ne soit faite au soi-disant «“British Indian Ocean Territory» dans les documents relatifs à la Convention de Ramsar.
La délégation mauricienne a insisté sur le fait que - Primo, l'archipel des Chagos fait et a toujours fait partie du territoire de Maurice, tel que déterminé avec autorité par la Cour internationale de justice et confirmé par la résolution 73/295 de l'Assemblée générale des Nations Unies et l'arrêt du la Chambre spéciale du Tribunal international du droit de la mer (TIDM) ;
Deuxio, Maurice est le seul État légalement habilité à exercer sa souveraineté et ses droits souverains sur l'archipel des Chagos et ses zones maritimes.
A noter que Cabinet a pris note des retombées de la reprise de la session de la 59e réunion du Comité permanent des Parties contractantes (COP) à la Convention sur les zones humides qui s'est tenue en Suisse.
59e réunion du COP: “Que l'archipel des Chagos fasse partie intégrante du territoire de Maurice”
