Le mois de mai est le mois dédié à la sensibilisation au cancer de la peau. La prévention et la détection précoce de la maladie sont mises en avant. Le mois de la prévention est l’occasion de souligner les facteurs de risque ainsi que les symptômes du mélanome sans oublier les diagnostics. Cette année, l’objectif est de dissiper l'idée fausse selon laquelle le cancer de la peau n'est pas une maladie grave en promouvant le hashtag #SkinCancerIsSerious.
Selon Dr Sravanthi Yerragolla, responsable des services de laboratoire d’une clinique spécialisée en cancer, « l'exposition non protégée aux rayons ultraviolets (UV) est l'une des principales causes du mélanome ». Parmi les autres facteurs de risque, citons les coups de soleil dans l'enfance, le fait d'avoir plus de 50 grains de beauté ou de posséder des grains de beauté atypiques. « Les personnes dont le système immunitaire est affaibli, qui ont des antécédents familiaux de mélanome, qui ont la peau claire, les yeux clairs et les cheveux clairs ou roux courent également un risque plus élevé. Des antécédents de cancer de la peau accroît davantage ce risque ».
Il y a donc des gestes et des habitudes simples que l'on peut adopter pour prévenir le mélanome. Il s’agit d’éviter une exposition au soleil de 10 à 16h, d’utiliser une crème solaire avec un indice de protection de 30 à 50, de porter des vêtements de protection ou encore éviter les cabines de bronzage.
Le diagnostic commence par un examen complet de la peau par un médecin. « En cas de suspicion de mélanome, une biopsie est pratiquée pour prélever et examiner la zone anormale », explique le Dr Yerragolla. Les pathologistes analysent l'échantillon pour identifier les cellules de mélanome. Les examens déterminent la profondeur et la propagation du mélanome, ce qui oriente les décisions de traitement.
