C’est une décision du cabinet ministériel qui aidera à mieux comprendre l’utilisation de la contraception par les Mauriciennes. Avalisé le vendredi 27 octobre, le Contraceptive Prevalence Survey sera mené à Maurice et à Rodrigues par le ministère de la Santé et du Bien-être. Le CPS 2023 est un outil d'évaluation important pour identifier les forces et les faiblesses du programme de planification familiale, la fertilité, l’infertilité, l’avortement, les soins maternels et l’allaitement entre autres.
Cet exercice s’inscrit comme le 5e conduit sur notre territoire. Le premier étant en 1985, puis 1991, 2002 et 2014. Le CPS 2023 aidera à évaluer le taux actuel de prévalence de la contraception chez les femmes en âge de reproduction, soit de 15-49 ans, et identifier les tendances dans les préférences et les modes d’utilisation des méthodes contraceptives. L’étude aidera aussi à explorer les facteurs influençant la prise de décision en matière de contraception, notamment le statut socio-économique, l'éducation, les croyances culturelles et l'accès aux soins de santé.
Le ministère de la Santé comprendra mieux la relation entre l'utilisation de contraceptifs, la santé maternelle et le bien-être de l'enfant. Les résultats contribueront aux bases de données mondiales et régionales sur la prévalence des contraceptifs et les indicateurs de santé reproductive.
À savoir, le CPS 2014 était basée sur 1 680 femmes à l'île Maurice et 400 à l'île Rodrigues. L'objectif principal de l'étude de 2014 était de fournir des informations détaillées sur la fécondité, la planification familiale, la source de contraception, l'allaitement maternel, les connaissances et attitudes liées au VIH/SIDA et l'infertilité. La CPS de 2014 comprenait également des modules sur la perception et le comportement en matière de santé reproductive.
Contraception – La Santé lance le 5e Contraceptive Prevalence Survey
