Les dirigeants mondiaux participant à la conférence des Nations unies sur le climat (COP 28) ont signé vendredi dernier une déclaration dans laquelle ils s'engagent à adopter des politiques et à trouver des financements pour transformer leurs systèmes alimentaires en vue d'un climat soumis à d'énormes pressions.
Les 134 signataires engagent leurs pays à "accélérer l'intégration des systèmes agricoles et alimentaires dans notre action climatique et, simultanément, à intégrer l'action climatique dans nos programmes politiques et nos actions liées aux systèmes agricoles et alimentaires" d'ici à 2025. D'autres pays devraient signer l'accord d'ici la fin du sommet, le 12 décembre.
L'accord a marqué un bon départ pour la COP 28 à Dubaï, où l'alimentation et l'utilisation des terres ont occupé le devant de la scène pour la première fois depuis le début de la conférence annuelle en 1995. La déclaration des Émirats arabes unis sur l'agriculture durable, les systèmes alimentaires résilients et l'action climatique est la première résolution de la COP 28 à établir des liens entre le changement climatique et la nourriture que nous consommons.
Les 134 pays qui ont signé la déclaration abritent 5,7 milliards de personnes et près de 500 millions d'agriculteurs qui produisent environ 70 % de la totalité des denrées alimentaires produites dans le monde, ont indiqué les Émirats arabes unis dans un communiqué. Les États-Unis, le Royaume-Uni, le Brésil et la Chine ont signé l'accord. L'Inde, l'un des principaux producteurs mondiaux de produits agricoles et la nation la plus peuplée du monde, ne l'a pas encore fait.
Vendredi également, les Émirats arabes unis et la Fondation Bill et Melinda Gates ont annoncé un engagement commun de 200 millions de dollars en faveur de la recherche agricole, de la diffusion des innovations agricoles et du financement de l'assistance technique nécessaire à la mise en œuvre de la déclaration.
COP28 : Les dirigeants mondiaux s'engagent à transformer les systèmes alimentaires
