Le dossier de l’entreprise responsable du déversement de d’hydrocarbures dans le Ruisseau Terre Rouge, s’étendant jusqu’au sanctuaire d’oiseaux migrateurs à l’estuaire portant le même nom et abritant trois espèces de plantes endémiques, a été examiné par le Conseil des ministres, vendredi 15 mars.
Le gouvernement a pris note des actions entreprises par le ministère de l’Environnement, de la Gestion des déchets solides et du Changement climatique et d'autres parties prenantes concernées pour l’assainissement de la situation. 42 500 litres de fioul mélangé à l'eau ont été recueillis et livrés à la Virgin Oil Company Ltd au 14 mars, soulignent des sources officielles du ministère de tutelle. Il est souligné que le pompage du fioul a commencé vers 14 h 30, le 11 mars 2024 par le prestataire de service.
De même, mention est faite de l’enlèvement d’environ 730 kg de déchets solides non contaminés et 110 kg de déchets solides contaminés.
En conséquence de cette pollution, le National Environment Laboratory (NEL) a effectué un prélèvement de la qualité de l'eau à sept points d'échantillonnage du Ruisseau Terre Rouge, y compris l'estuaire, les 11 et 12 mars. Deux échantillons de sédiments ont également été collectés au sein de l'estuaire du Ruisseau Terre Rouge. “Le 11 mars, des niveaux élevés d'huile et de graisse ont été détectés au Ruisseau Terre Rouge, en bordure d'autoroute (826,5 mg/L), à Pont Bruniquel (28,0 mg/L) et dans l'estuaire (26,1 mg/L), alors qu'à d'autres sites, où l'huile et la graisse n'ont pas été détectées”, souligne un document du ministère de l’Environnement.
En revanche, le niveau d'huile et de graisse au Ruisseau Terre Rouge, en bordure d'autoroute, a diminué à 84,1 mg/L, au 12 mars, indique le document. Il est mentionné qu’aucune huile, ni graisse n'a été détectée sur les autres sites restants. Concernant les échantillons de sédiments, aucune huile ni graisse n'a été détectée dans les échantillons prélevés dans l'estuaire les 11 et 12 mars.
Dans la conjoncture, le NEL a, également, mené un exercice de contrôle de l'air ambiant, le 13 mars sur quatre sites résidentiels aux alentours de l'incident du déversement d'hydrocarbures en vue de vérifier la présence de composés organiques volatils (COV). “Au moment de la surveillance, aucune odeur n'était perceptible sur les quatre sites et les COV analysés étaient inférieurs du niveau le plus bas d'effets nocifs observés”, note l’Environnement.
De son côté, le ministère de l'Économie bleue, des ressources marines, de la pêche et de la navigation a effectué une analyse de la qualité de l'eau de mer dans quatre stations d'échantillonnage situées le long du littoral et de l'estuaire à Baie-du-Tombeau. “Les résultats des analyses effectuées les 11, 12 et 13 mars 2024 ont montré qu'aucune huile et graisse n'a été détectée à tous les points de prélèvement”, affirme l’Environnement.
À noter que deux réunions du National Oil Spill Contingency Plan Committee ont eu lieu respectivement le 11 et le 15 mars. Le suivi du nettoyage et la surveillance régulière de la qualité de l'eau sont assurés par l'Environnement, conjointement avec le NPCS et d'autres partenaires.
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Déversement d'hydrocarbures: 42 500 litres de fioul mélangé à l’eau recueillis par un prestataire
