La FAO (Food and Agriculture Organisation) a exhorté les gouvernements à donner la priorité aux femmes et aux jeunes qui sont des acteurs essentiels de la santé des terres et qui souffrent le plus de la dégradation des sols, afin de garantir que la restauration des terres fondée sur la science et centrée sur l'homme devienne notre héritage pour les générations futures.
Cette déclaration de la FAO a été émise dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse. Cet événement est célébré chaque année le 17 juin afin de sensibiliser le public aux efforts internationaux de lutte contre la désertification. Le thème de la Journée contre la désertification et de la sécheresse de cette année, « Unis pour la terre. Notre héritage. Notre avenir», souligne l'importance cruciale d'une action collective pour préserver les ressources terrestres vitales de notre planète pour les générations futures.
La terre est le fondement de nos systèmes alimentaires, 95 % de la nourriture mondiale étant produite sur des terres agricoles. Cependant, un tiers de ces terres sont actuellement dégradées. Cette dégradation touche 3,2 milliards de personnes dans le monde, en particulier les communautés rurales et les petits exploitants agricoles qui dépendent de la terre pour leur subsistance, ce qui entraîne une augmentation de la faim, de la pauvreté, du chômage et des migrations forcées. Le changement climatique ne fait qu'exacerber ces problèmes, en posant des défis importants à la gestion durable des terres et à l'agriculture, et en sapant la résilience des écosystèmes.
La protection et la restauration des terres dégradées sont essentielles pour mettre fin à la pauvreté et à la faim, assurer la sécurité alimentaire et améliorer les moyens de subsistance de millions de personnes, en particulier dans les pays en développement. La gestion durable des terres, des sols et des ressources en eau est essentielle pour augmenter la production alimentaire, préserver les écosystèmes, améliorer la qualité des terres, des sols et de l'eau, et renforcer la résilience des communautés rurales face aux phénomènes météorologiques extrêmes.
