L'année 2023 a marqué une étape importante pour les travaux sur les technologies climatiques dans le cadre de la CCNUCC (Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques) et de l'Accord de Paris, préparant le terrain pour plus d'ambition dans ce domaine crucial en 2024.
Lors de la conférence des Nations unies sur le changement climatique COP28 qui s'est tenue à Dubaï à la fin de l'année dernière, le secrétaire exécutif de la CCNUCC, Simon Stiell, a déclaré : « Ce n'est qu'en travaillant ensemble, en exploitant la technologie et en faisant des avancées audacieuses vers un monde nouveau, meilleur et plus durable que nous parviendrons à maîtriser le changement climatique ».
En 2023, le Mécanisme technologique de la CCNUCC a lancé une initiative sur l'intelligence artificielle (IA) pour l'action climatique (#AI4ClimateAction) qui suscite aujourd'hui un intérêt et un engagement croissants de la part d'un éventail diversifié de parties prenantes désireuses d'explorer le rôle de l'IA en tant qu'outil puissant pour faire progresser et intensifier l'action climatique transformatrice. L'initiative se concentre principalement sur les pays en développement, notamment les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement.
Lors de la COP28, le Comité exécutif de la technologie (CET), en collaboration avec le Centre et réseau des technologies climatiques (CTCN) et la présidence de la COP28, a organisé un événement de haut niveau dans le cadre de l'initiative #AI4ClimateAction pour discuter de divers aspects de l'application de l'IA à l'action climatique afin d'aider à accélérer la mise en œuvre de l'Accord de Paris.
Par exemple, les modèles alimentés par l'IA peuvent fournir des systèmes d'alerte précoce pour prévenir les communautés des catastrophes imminentes. Et l'efficacité et la fiabilité des systèmes des énergies renouvelables peuvent être améliorées par des algorithmes d'IA qui prédisent la demande d'énergie et optimisent les opérations du réseau. En outre, l'IA peut mesurer les changements dans les icebergs 10 000 fois plus vite qu'un humain ne pourrait le faire.
Cela aide les scientifiques à comprendre la quantité d'eau de fonte que les icebergs rejettent dans l'océan, un processus qui s'accélère à mesure que les changements climatiques réchauffent l'atmosphère.
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Environnement : l'IA contribue à la lutte contre les changements
