Hôpitaux publics : le ministre de la Santé apporte des précisions sur la pénurie de médicaments

Le ministre répondait à une question du député rouge Farad Aumeer.
Hôpitaux publics : le ministre de la Santé apporte des précisions sur la pénurie de médicaments
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La pénurie de médicaments dans les hôpitaux publics est un problème récurrent et source de préoccupations. Le ministre de la Santé et du Bien-être a répondu à une question sur ce sujet lors de la séance parlementaire d’hier, mardi 17 octobre.

Selon le ministre de la Santé, même les pays disposant de systèmes d'approvisionnement en médicaments bien établis sont confrontés à des pénuries de médicaments à un moment donné. En 2022, des associations de fabricants pharmaceutiques ont signalé que plus de 3000 médicaments essentiels étaient en rupture de stock ou risquaient de l'être dans le monde, comparé à 1504 en 2019.

Aux États-Unis, en 2023, le nombre de médicaments en pénurie a atteint 309, soit le chiffre le plus élevé des dix dernières années. En Europe en 2022, entre un cinquième et la moitié des patients, selon les pays, ont été confrontés à une pénurie d'au moins un médicament, y compris des médicaments aussi courants que le paracétamol ou l'amoxicilline.

Le ministère de la Santé et du Bien-être auquel il incombe la responsabilité de l'approvisionnement en médicaments, a pris plusieurs mesures pour faire face à ces pénuries. Lors des débats parlementaires, Kailesh Jagupal a avancé les raisons sur la cause des pénuries.

« Des fournisseurs annulent des commandes au moment où la livraison était attendue, ce qui perturbe l’approvisionnement. Les fournisseurs connaissent parfois des retards significatifs dans la livraison des médicaments. Certains pays imposent des restrictions à l'exportation de produits pharmaceutiques, ce qui affecte l’approvisionnement, » a-t-il fait ressortir.

Non seulement les fournisseurs font face à des contraintes, mais, il y a aussi les événements imprévus, tels que les catastrophes naturelles et la présence d'impuretés dans certains médicaments comme ce fut le cas au Ghana en juillet 2023 auprès d’un fournisseur Indien. Afin qu’il n’y ait aucune pénurie et qu’aucun patient ne soit pénalisé, le ministère a déjà commandé des substituts. La livraison a déjà été effectuée et d’autres médicaments tels que l'énalapril et le vaccin contre le rotavirus seront disponibles ce mois-ci.

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