Journée internationale : dire non à la violence envers la femme

Les statistiques parlent d’elles-mêmes. Les chiffres sont alarmants. La violence envers la femme ne connaît pas de recul.
Journée internationale : dire non à la violence envers la femme

Le 25 novembre, le monde célèbre la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles. C’est un moment fort de sensibilisation et de mobilisation. Dans le monde entier et dans notre île, nous continuons d’entendre tous les jours, malheureusement, des histoires de femmes de différents âges et de différents milieux, qui ont été victimes d’agression. Ces agressions sont souvent perpétrées par des proches, des êtres chers envers qui, malgré tout, elles n’ont jamais cessé d’espérer des jours meilleurs.

Les statistiques parlent d’elles-mêmes. Les chiffres sont alarmants. La violence basée sur le genre ne connaît pas de recul. Pourtant, la conscientisation et la sensibilisation se font sans relâche. Qu’est ce qui ne fonctionne pas dans notre société ? Où devrait-on fouiller pour déterrer la racine de ce mal qui fait tant souffrir ?

Les victimes laissent dans bien des cas derrière elles des êtres innocents, des enfants qui, sans trop bien comprendre pourquoi, voient leur vie basculer du jour au lendemain vers un avenir incertain. Pourquoi ? Pourquoi toute cette destruction de vies innocentes ? Rien, aucune raison au monde ne justifie la violence. Même si la vie peut nous paraître injuste, même si nous-mêmes nous avons été victime de la violence, cela ne nous donne pas le droit d’être violent envers autrui.

Quand pourrait-on s’arrêter pour vraiment y penser et y réfléchir ? L’année prochaine, à cette même date, allons-nous pouvoir déclarer que la violence envers les femmes et les filles n’existe plus ? Ce n’est pourtant pas si compliqué. La femme ne demande pas de remuer ciel et terre pour la combler. Elle demande juste du respect.

On dit souvent qu’avant d’arriver à cette action du non-retour, à cette violence, il y a toujours des signes qui ne trompent pas. Des signes que, dans leur naïveté ou par choix, les femmes préfèrent ignorer. À quel point est-ce vrai ? Est-ce un point faible si une femme choisit de se taire, malgré les signes annonciateurs de violence, en espérant qu'en son bourreau demeure un peu d'amour et de compassion ?

Le Mahatma Gandhi, cet apôtre de la non-violence, a écrit : « Appeler les femmes "le sexe faible" est une diffamation ; c'est l'injustice de l'homme envers la femme. Si la non-violence est la loi de l'humanité, l'avenir appartient aux femmes. » Des années après, la situation des femmes laisse cependant toujours à désirer.

En résumé, je m’adresse à toi, être cher qui est ici-bas grâce à une femme. Le changement d’attitude commence par toi. L’humanité compte sur toi et croît en toi. S’il te plait, ne permets pas que tes paroles ou tes gestes soient empreints de violence vis-à-vis de la femme. Elle ne les mérite pas. Aucun être humain ne mérite qu’on le traite avec violence. Toi y compris.

Karrine GERVAIS

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