Ils font partis de notre vie quotidienne depuis plusieurs années déjà. Certaines personnes ne peuvent pas s‘en passer et se sentent démunies sans leurs téléphones portables. Pourtant, les 6, 7 et 8 février, ce sont les journées mondiales sans téléphone portable. Une occasion pour nous décrocher des écrans !
Créées en 2001 par l’écrivain français Phil Marso, ces journées nous encouragent à une « désintoxication numérique », mais visent aussi à provoquer une réflexion sur son utilisation. L’auteur du polar « Tueur de portable sans mobile apparent » avait eu l’idée de cette journée en 1999, alors que très peu de personnes en possédaient un à cette époque. La première Journée mondiale sans téléphone portable a eu lieu le 6 février 2001. Phil Marso a choisi cette date en référence à une ligne de la chanson populaire "Le téléfon" de Nino Ferrer : « Gaston y a le téléfon qui son / Et y a jamais personne qui y répond. » Comme le 6 février aussi est le jour de la fête de Saint Gaston, l’écrivain avait décrété cette date comme la journée mondiale sans téléphone portable. Afin de créer un buzz autour de cet événement Marso avait débuté sa campagne 4 mois auparavant en envoyant un communiqué de presse tous les jours aux principaux journaux en France.
Des psychologues, sociologues, experts médicaux et d'autres professionnels étudient depuis longtemps les relations entre l'utilisation du téléphone portable et la santé mentale. En 2008, ils ont inventé le terme « nomophobie » (abréviation de « no mobile phobia ») pour désigner la peur ou l'anxiété causée par le fait de ne pas avoir accès à un téléphone portable. Bien que Phil Marso ne soit pas contre les téléphones portables en soi, il estime que nous ne devrions pas trop nous y fier et qu'il pourrait être bénéfique de renoncer à son téléphone au moins une journée par an afin de repenser son rôle dans notre vie.
Journées mondiales sans téléphone portable : Un pari impossible ?
