Le National Credit Value and Transfer System (NCVTS) représente une modernisation majeure dans le domaine de l'enseignement supérieur. Il vise à démocratiser l'accès à l'éducation et à faciliter les transferts entre les universités pour poursuivre des études tertiaires. C'est ce qu'a déclaré Leela Devi Dookun-Luchmoonun, ministre de l'Éducation, de l'Enseignement supérieur, de la Science et de la Technologie, lors d'un atelier de validation de ce système qui s'est tenu hier, jeudi 24 août.
La ministre a ajouté : « C'est un projet de la Higher Education Commission qui consiste à harmoniser les divers systèmes d'accréditation propres à chaque université en les comparant et en les évaluant, afin de faciliter les transferts d'étudiants pendant leur parcours éducatif. »
Pour sa part, Romeela Mohee, la Commissaire de la HEC, a expliqué que ce mécanisme sera en conformité avec le National Qualification Framework. Les critères pour les transferts seront basés sur le nombre de crédits obtenus par un étudiant dans les modules de son diplôme. Conformément aux stratégies de la SADC et d'autres institutions africaines, cette formule facilitera la mobilité et la fluidité des transferts entre universités. L'objectif est de permettre aux étudiants de mieux valoriser leurs compétences, a-t-elle souligné.
Leela Devi Dookun-Luchoomun : les transferts interuniversitaires démocratiseront l’accès à l’éducation
