La coopération au sein de la région et la collaboration de toutes les parties prenantes sont essentielles pour combattre et démanteler le trafic de drogue sous toutes ses formes. C'est ce qui ressort de la déclaration finale de Maneesh Gobin, Attorney General et ministre des Affaires étrangères, jeudi 25 avril, après l'adoption de la Déclaration de la première Conférence ministérielle sur le trafic de drogue et l'abus de substances dans l'océan Indien occidental (OIO), qui s'est tenue à Balaclava.
Le ministre, exprimant ses sentiments d'honneur pour l'accueil de cette conférence, a souhaité que cet événement devienne récurrent dans la région afin que les pays continuent à se rencontrer et à partager leurs expériences. Il a également indiqué que l'adoption de cette déclaration témoigne de l'intention des pays participants de renforcer la coopération au niveau régional et mondial pour lutter contre le trafic de drogue sous toutes ses formes.
Le ministre Gobin a remercié tous les délégués participants pour leur présence à cette conférence, soulignant la valeur de cette coopération bilatérale et régionale avec non seulement les pays, mais aussi avec tous les partenaires qui ont contribué à la réalisation de cette déclaration. Il a également reconnu le soutien, entre autres, de l'Union européenne, des États-Unis d'Amérique et de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime dans la lutte contre le trafic de stupéfiants et la toxicomanie.
La Déclaration vise à renforcer la coopération régionale et internationale contre le trafic et la consommation de drogues dans la région de l'océan Indien. Elle aborde également les préoccupations relatives aux graves conséquences sociales et sanitaires des drogues et de la consommation de drogues sur les individus, notamment les surdoses, le VIH et le SIDA et les décès qui en découlent, ainsi que les menaces que le trafic de drogues fait peser sur les sociétés et qui ont un impact sur la sécurité et la stabilité des États de l'océan Indien et de la région ; elle aborde également les préoccupations relatives à la prolifération de nouvelles substances psychoactives dans toute la région, notamment l'utilisation généralisée de cannabinoïdes de synthèse.
