Le paysage du secteur des médias à Maurice pourrait connaître un changement avec le fact-checking, soit la vérification des faits. Cela nécessite des étapes techniques de vérification des données scientifiques et des propos factuels, qui sont ultérieurement vérifiés et déterminés s’ils sont corrects ou trompeurs. D'autres affirmations peuvent également être mises en évidence.
Christina Chan Meetoo, Senior Lecturer in Media and Communication à l'Université de Maurice, a estimé ce samedi 7 octobre qu'une instance de fact-checking peut aider à comprendre la rapidité de la circulation de l'information, car de nombreuses personnes produisent des informations et bien d'autres les consomment. Le fact-checking permettrait de comprendre comment l'information est traitée, déformée et manipulée, a-t-elle indiqué.
Une étude a été réalisée dans le cadre d'un atelier par Christina Chan-Meetoo, Roukaya Kasenally et Gundeea Narainen, deux autres académiciens dans le domaine des médias et de la communication, intitulé Countering Disinformation : Ensuring an Open and Transparent Infoscape ("Contrôler la désinformation : assurer un paysage des informations ouvertes et transparente"), en mai 2023, regroupant des représentants de la presse locale et des professionnels du secteur des médias et de la communication.
Le rapport a été lancé lors du sommet Africa Facts, ce jeudi 5 octobre dans le but de s'assurer que le fact-checking trouve sa place dans le paysage médiatique mauricien comme dans d'autres nations africaines.
Medias et Communication : Christina Chan-Meetoo prône la mise en place d'une institution de fact-checking
