« Aucun gouvernement ne peut éliminer complètement l'impact ou le risque des inondations et du changement climatique. Nous ne pouvons que mettre en œuvre des mesures d’atténuation ». C’est ce qu’a répondu le ministre Bobby Hurreeram lors de la PNQ de ce mardi 23 avril sur les inondations du 15 janvier et du dimanche 21 avril.
Selon le ministre, les inondations du dimanche 21 avril sont encore une fois, l’un des effets sans précédent du changement climatique. En ce qui concerne les travaux de drains, Bobby Hurreeram a fait ressortir que le gouvernement a pris des initiatives audacieuses en allouant un budget sans précédent de 11,7 milliards de roupies pour la mise en œuvre du Programme national de gestion des inondations, qui a été élaboré dans le cadre du Plan directeur de drainage des terres.
« Sur un total de 1 742 projets de drains à mettre en œuvre sur une période de 5 exercices financiers, 539 projets d'une valeur d'environ 3,8 milliards de roupies ont été achevés. En outre, 114 autres projets pour un montant total de 3,3 milliards de roupies sont en cours et se trouvent à différentes étapes de construction. De plus, 150 projets de drains pour un montant estimé de 2,8 milliards de roupies sont à l'étape de l'appel d’offres », a déclaré Bobby Hurreeram.
Selon le ministre de tutelle, tous les scénarios possibles pour les mesures d'atténuation des inondations ont été étudiés, et des mesures structurelles ont été recommandées pour atténuer les inondations dans le centre-ville de Port Louis. Notamment au Ruisseau du Pouce, l’autoroute M1 Caudan, la Chaussée ainsi que d’autres endroits à risque.
En ce qu’il s’agit d’une compensation pour les familles affectées, Bobby Hurreeram dira que cet exercice ne concerne pas son ministère. Toutefois, il a expliqué que plusieurs paramètres doivent être respectés par la police afin de trouver une solution.
« La question de l'indemnisation des victimes d'inondations ne relève pas de la compétence de mon ministère. Cependant, je tiens à souligner que, indépendamment de l'indemnisation payable aux familles affectées et en fonction de la nature et de la gravité de chaque cas, un soutien supplémentaire approprié est fourni à ces personnes », a souligné Bobby Hurreeram.
