Le monde entier a accueilli l'année 2024 avec des feux d'artifice et des prières. Sydney et Auckland ont été les premières grandes villes du monde à saluer l'arrivée de 2024. Plus d'un million de fêtards ont célébré le Nouvel An dimanche soir au milieu de feux d'artifice époustouflants, illuminant le ciel du port de Sydney en Australie et de la plus haute structure de Nouvelle-Zélande, la Sky Tower à Auckland.
Lorsque l'horloge a sonné minuit à Sydney, la plus grande ville d'Australie, un feu d'artifice de 12 minutes a été tiré autour du pont du port de Sydney.
Plus d'un million de personnes ont regardé le spectacle depuis le rivage et les bateaux du port. Les petites îles du Pacifique (Tonga, Samoa et Kiribati) ont célébré le Nouvel An une heure plus tôt. Au Japon, les cloches des temples ont retenti dans tout le pays, les gens se rassemblant dans les sanctuaires et les temples pour accueillir la nouvelle année.
La Chine a célébré la nouvelle année civile de manière relativement modeste, les feux d'artifice étant interdits dans la plupart des grandes villes pour des raisons de sécurité et de pollution. Lors de son discours du Nouvel An, le président chinois Xi Jinping a déclaré que le pays se concentrerait sur la création d'une dynamique de reprise économique en 2024 et a promis que la Chine serait "certainement réunifiée" avec Taïwan.
À Taipei, la capitale de Taïwan, un vent d'enthousiasme a soufflé sur les fêtards qui se sont rassemblés pour assister à un feu d'artifice sur l'emblématique gratte-ciel Taipei 101. La célébration s'est étendue à des concerts et à divers événements organisés dans toute la ville.
Quelque 90 000 policiers et agents de sécurité ont été déployés dans toute la France, notamment le long des Champs-Élysées à Paris, où une foule nombreuse a assisté à un spectacle lumineux multidimensionnel projeté sur l'Arc-de-Triomphe, qui mettait en scène l'histoire de Paris et les sports qui figureront au programme des Jeux olympiques de 2024.
Au Vatican, le pape François a évoqué l'année 2023 comme une année marquée par les épreuves de la guerre. Lors de sa bénédiction dominicale habituelle, depuis une fenêtre donnant sur la place Saint-Pierre, il a prié pour diverses populations, notamment "le peuple ukrainien tourmenté, les populations palestinienne et israélienne, le peuple soudanais et beaucoup d'autres". Au Pakistan, le gouvernement a interdit toute célébration en signe de solidarité avec les Palestiniens. Dans un message télévisé diffusé dans la nuit, le Premier ministre intérimaire Anwaar-ul-Haq Kakar a exhorté les Pakistanais à "faire preuve de solidarité avec le peuple opprimé de Gaza" en commençant la nouvelle année dans la simplicité.
En Inde, des milliers de fêtards du centre financier de Mumbai se sont rendus sur une promenade animée pour assister au coucher du soleil sur la mer d'Arabie. À New Delhi, les feux d'artifice ont fait craindre que la capitale, qui souffre d'une mauvaise qualité de l'air, ne soit enveloppée d'une brume toxique le premier matin de la nouvelle année.
À Londres, plus de 100 000 fêtards se sont rassemblés sur les rives de la Tamise pour assister au feu d'artifice annuel de la ville. Le spectacle de 12 minutes a illuminé le London Eye et Big Ben. Après avoir passé plus d'une douzaine d'heures sur Times Square à New York, des milliers de fêtards ont acclamé la nouvelle année lors de la cérémonie annuelle de la descente d'une boule de cristal.
